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L'article provient de TVA Sports
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Jeune, Pierre-Luc Dubois ne rêvait même pas à la LNH

Il ne pensait pas que la Ligue nationale de hockey serait une possibilité pour lui

Pierre-Luc Dubois savait exactement à quoi s’attendre avant le premier match au Centre Bell.
Pierre-Luc Dubois savait exactement à quoi s’attendre avant le premier match au Centre Bell. Getty Images via AFP
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2025-04-25T19:30:00Z
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Pierre-Luc Dubois y est allé d’une révélation étonnante après l’entraînement matinal des Capitals avant le premier match de la série au Centre Bell. 

«Quand j’étais jeune, mon rêve était de jouer junior et peut-être ensuite aller en Europe, a-t-il admis dans le petit vestiaire réservé à l’équipe adverse vendredi matin. Je ne pensais pas vraiment que la Ligue nationale serait une possibilité pour moi.»

Pourtant, il a été réclamé au troisième rang du repêchage de 2016 par les Blue Jackets de Columbus. Alors si certains pensent encore que jeune homme natif de Sainte-Agathe-des-Monts a la grosse tête, on vous confirme que ce n’est pas le cas. Pas plus qu’il ne réalise nécessairement un rêve en jouant un match éliminatoire devant un Centre Bell plein à craquer.

«J’étais un partisan des Flyers et des Red Wings quand j’étais plus jeune. Évidemment, je regardais le Canadien parce que tout le monde en parlait à l’école et pendant les tournois estivaux, mais je ne peux pas vraiment dire que c’est un rêve que je réalise.»

Ambiance différente

Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’il vivra un match éliminatoire au Centre Bell puisqu’il faisait partie des Jets de Winnipeg que le Canadien a éliminés en quatre matchs et à la surprise générale en quarts de finale en 2021.

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«Mais il y avait 5000 spectateurs dans les gradins, c’était spécial», a convenu Dubois au sujet de la saison qui avait été perturbée par la pandémie de COVID-19.

Peut-être volontairement ou pas, Dubois a aussi oublié un autre moment intense au Centre Bell. Celui de la finale du Championnat du monde junior en 2017, match que le Canada a perdu en tirs de barrage contre les États-Unis.

«J’avais oublié celle-là, a-t-il dit en riant au collègue Guillaume Lepage de LNH.com, qui lui a rappelé le souvenir. C’est une foule extrêmement passionnée à Montréal. En grandissant ici, tu le vois. Quand j’étais jeune, je le voyais avec mes grands-parents et tout le monde à l’école était derrière le Canadien.»

Dans le calme

Dubois le reconnaît, un passage au Centre Bell est toujours remarqué pour les joueurs québécois. Mais cette fois-ci, il tient à ce que l’accent soit mis sur la famille.

«Pendant la saison régulière, il y a beaucoup de gens qui viennent et c’est amusant, mais pendant les séries, je veux garder les choses aussi normales que possible. Mon père et ma sœur sont là.

«Je vais peut-être avoir quelques amis, mais je ne veux pas avoir à trouver 50 billets.»

Son père, Éric, qui est adjoint chez le Moose du Manitoba dans la Ligue américaine de hockey, a aussi choisi de ne pas parler aux médias afin de ne pas devenir une distraction pour son fils.

Se nourrir de la foule

Dubois a vécu à quelques endroits au Québec quand il était jeune en raison du boulot de son père. Il a notamment vécu à Baie-Comeau et à Rimouski. Il a donc pu constater l’engouement du Québec pour le Canadien.

Il savait donc pertinemment que les Capitals allaient se buter à une foule très bruyante vendredi soir. Et il estime que ses coéquipiers et lui peuvent en tirer profit.

«On l’a vu pour nous à Washington, la foule aide. Mais on peut aussi s’en servir de notre côté. Pendant l’échauffement, tu vois un peu à quel point ça peut être cool, lors de la première présence c’est spécial, mais après tu entres dans le match.

«Lors de l’entraînement matinal, tu te mets un peu dans l’ambiance, mais il n’y a rien comme le voir en personne.»

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