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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

«On peut enfin respirer»: les recherches pour la fillette de LaSalle ont une fin heureuse

Photo Martin Chevalier
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Photo portrait de Marianne Langlois

Marianne Langlois

2025-06-18T23:28:03Z
2025-06-18T23:30:39Z
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«C’est pour des journées comme celle-là qu’on fait le travail de policier.» En une phrase, le capitaine Benoit Richard, de la Sûreté du Québec, a illustré le sentiment de fierté et de soulagement des enquêteurs et des patrouilleurs qui tentaient de localiser la fillette de LaSalle depuis trois jours.

Ce sont les premiers mots prononcés par l’officier responsable des relations avec les médias de la Sûreté du Québec lors d’un point de presse en soirée mercredi, mais ils font écho au sentiment partagé par les 250 policiers et enquêteurs qui ont participé aux recherches tant en Ontario qu’au Québec.

Après trois journées de recherches, la petite fille de 3 ans, qui manquait à l’appel depuis dimanche, a finalement été retrouvée saine et sauve près de l’autoroute 417 à Saint-Albert, en Ontario.

Elle a été localisée par un drone de la police ontarienne.

Selon nos informations, elle était déshydratée, mais consciente et communicative avec les agents.

Elle a été conduite dans un centre hospitalier.

«On retenait notre souffle depuis plusieurs jours, mais aujourd’hui on peut enfin respirer», a commenté Shaun Cameron, policier pour la Police provinciale de l’Ontario (OPP).

Avares de commentaires sur les circonstances entourant la découverte de la petite, les policiers ont confirmé qu’elle avait été retrouvée seule et qu’elle portait des vêtements. Sans spécifier s’il s’agissait de l’habillement dans lequel elle avait été vue pour la dernière fois dimanche, puisqu’une enquête est toujours en cours.

Photo Martin Chevalier
Photo Martin Chevalier

«Elle va bien, maintenant l’important c’est de veiller à sa santé», a ajouté M. Cameron.

Les agents rassemblés pour l’annonce de cette «bonne nouvelle» étaient tous souriants et riaient entre eux.

Plusieurs résidents se sont présentés au centre communautaire Saint-Albert, où avait lieu le point de presse, dont une mère avec sa fille.

«Quand on a entendu qu’elle avait été retrouvée vivante, on n’en revenait pas. Quand j’ai entendu “vivante”, mon cœur est arrêté. Pour une fois que c’est une belle histoire qui termine bien», a mentionné Hélène Monette, une résidente de Saint-Albert.

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