Retour possible de Cale Makar: la Finlande d’abord, la revanche ensuite

La bonne nouvelle, à la suite de cette chute face aux Américains, c’est que le Canada aura l’occasion de prendre sa revanche. Et il pourra le faire là où ça fait mal. C’est-à-dire en finale, en territoire américain, comme à Salt Lake City.

Mais, pour avoir cette chance, la formation de Jon Cooper devra d’abord vaincre la Finlande. Une victoire en temps réglementaire tranchera la question dès la fin du match. Un gain en prolongation forcerait le Canada à attendre le résultat de l’affrontement entre les États-Unis et la Suède, prévu en soirée.

Il croiserait alors les doigts pour que la Suède ne récolte pas plus que deux points de classement.

L’autre bonne nouvelle, c’est que les représentants de l’unifolié pourraient bien compter sur le retour de Cale Makar. L’absence du meilleur défenseur de la LNH a fait mal au Canada samedi soir.

Dimanche après-midi, il était sur la glace du TD Garden pour prendre part à l’entraînement optionnel de son équipe.

«Je vais faire tout en mon possible pour jouer demain [lundi]. Je dois juste m’assurer que je me sens bien physiquement», a déclaré le défenseur de l’Avalanche, qu’on dit aux prises avec un virus.

«C’est probablement une des décisions les plus difficiles que j’ai eu à prendre dans ma vie, a-t-il poursuivi devant les médias ayant réussi à se rendre à Boston avant la tempête. Enfant, on grandit en rêvant de ce match, surtout en sol canadien. J’espère que je n’aurai plus jamais à prendre ce genre de décision.»

On comprend que s’il s’agissait de la finale de la coupe Stanley, il aurait été à son poste et il le ferait jusqu’au dénouement de la série. Dans le cas présent, malgré l’importance de l’enjeu, remporter la Confrontation des 4 nations n’est pas nécessairement la priorité.

«Je dois faire ce qui est le mieux pour moi et pour m’assurer d’être prêt pour le reste de la saison. C’est une décision très difficile, a-t-il indiqué. C’était difficile, mais je dois m’assurer de bien faire les choses. Espérons que je me sente mieux demain.»

Encore Binnington?

Dans le camp finlandais, c’est Kevin Lankinen, gardien tombeur des Suédois de samedi après-midi, qui fera face à Sidney Crosby, Connor McDavid et compagnie.

Du côté canadien, Jon Cooper a répété le même manège qu’à la veille de l’affrontement contre les États-Unis en refusant de dévoiler l’identité de son gardien.

Plusieurs sont d’avis qu’Adin Hill devrait remplacer Jordan Binnington devant le filet canadien. Malgré quelques moments solides où il a effectué des arrêts clés, Binnington a paru chancelant à plusieurs occasions.

À deux occasions contre la Suède et au moins une fois contre les États-Unis, il a paru faible.

Cela dit, ne comptez pas trop sur une substitution. Cooper semble être du type à vivre et mourir avec ses décisions.