Retour en force pour le Festival du nouveau cinéma
Près de 300 films seront présentés en salle jusqu’au 16 octobre

Maxime Demers
Après deux éditions perturbées par la pandémie, le Festival du nouveau cinéma (FNC) est de retour en force cette année pour offrir aux cinéphiles montréalais une cuvée 2022 riche et éclectique, qui célébrera plus que jamais « la magie du cinéma en salle ».
La 51e édition du FNC, présentée du 5 au 16 octobre, marquera-t-elle enfin un retour à la normale pour le doyen des festivals de cinéma au Canada ? En entrevue au Journal, le directeur général du FNC, Nicolas Girard Deltruc, préfère plutôt parler d’une « nouvelle normalité. »
Et cette nouvelle normalité n’inclut pas de volet en ligne. Après avoir présenté une édition entièrement virtuelle en 2020 et une formule hybride en 2021, le FNC a décidé cette année de miser uniquement sur l’expérience en présentiel.
« Il n’y a rien qui peut remplacer la magie et la force de l’expérience collective du cinéma en salle, insiste Nicolas Girard Deltruc. On s’est dit que si on proposait des films en ligne, il y a peut-être des gens qui décideraient de rester à la maison. Or, nous, on préfère que tout le monde revienne en salle. »
De Cannes à Montréal
Fidèle à sa tradition, le FNC proposera une sélection de plusieurs films qui se sont récemment distingués dans les grands festivals internationaux (Cannes, Venise, etc.). En tout, 291 films en provenance de 49 pays figurent au programme.
C’est Falcon Lake, premier long métrage de l’actrice et réalisatrice québécoise Charlotte Le Bon, qui sera projeté en ouverture du festival, le 5 octobre. Le film a reçu un bel accueil à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en mai dernier. En clôture, le FNC présentera Les cinq diables, de la réalisatrice française Léa Mysius (Ava), une autre œuvre qui a fait sensation sur la Croisette le printemps dernier.
Dans la section « Les Incontournables », les festivaliers pourront notamment découvrir White Noise, nouvelle comédie noire du réalisateur américain Noah Baumbach (Une histoire de mariage) qui a ouvert la dernière Mostra de Venise. Woman Talking de la Canadienne Sarah Polley (Loin d’elle), Tori et Lokita des frères Jean-Pierre et Luc Dardenne (L’enfant) et The Banshees of Inisherin de Martin McDonagh (In Bruges).
Après Jane Campion l’an passé, ce sera au tour du cinéaste américain Walter Hill (The Driver, 48 Heures) de recevoir une Louve d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Le réalisateur de 80 ans sera en ville pour présenter son nouveau western, Dead for a Dollar, lancé à Venise il y a quelques semaines.
La 51e édition du FNC se déroulera du 5 au 16 octobre dans plusieurs cinémas de Montréal, dont le Cineplex Quartier latin, le Cinéma Impérial et le Cinéma du Parc.