Retour à Ottawa: «c'est l'idéal» pour Jacques Martin
TVA Sports
Récemment nommé conseiller spécial au personnel d’instructeurs des Sénateurs d’Ottawa, Jacques Martin se réjouit d’avoir de nouveau les deux mains dans le métier qui le passionne.
L’homme de 71 ans appréciait faire de la télévision à TVA Sports, mais il n’y a rien comme retourner dans le quotidien d’une équipe de la LNH, a-t-il souligné, vendredi, lors d’un entretien à «JiC».
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«C'est une opportunité de travailler avec ma passion pour le hockey, a-t-il affirmé. J'ai adoré mes expériences à TVA, mais d'être impliqué chaque jour avec une équipe, c'est l'idéal. Travailler chaque jour avec les entraîneurs, les joueurs, c'est quelque chose que j’adore.»
Si les conseillers ont souvent tendance à travailler à distance, ce ne sera pas le cas pour Martin, qui accompagnera l’équipe dans ses activités.
«Je fais partie de l'entraînement chaque jour, les réunions avec les entraîneurs le matin, le visionnement de vidéos avec eux, les aider, donner des suggestions, a-t-il expliqué. Avec les joueurs aussi. Je ne vais pas sur la glace, mais je suis dans l'entourage pour aider et conseiller les joueurs. Mais c'est surtout pour travailler avec les entraîneurs, utiliser mon expérience, mes connaissances, pour s'assurer que tous les domaines sont touchés, qu'on va chercher le meilleur de nos entraîneurs et joueurs.»
Andlauer comme premier contact
Celui qui a été entraîneur-chef des Sénateurs de 1996 à 2004 a révélé que c’est le nouveau propriétaire de l’équipe, Michael Andlauer, qui a été le premier à le contacter pour ce poste.
«J'ai eu une bonne conversation avec Michael et il m'a transféré à Steve (Staios, directeur général par intérim et président des opérations hockey) et à partir de ce moment-là, moi et Steve on a communiqué chaque jour pendant quatre-cinq jours, pour discuter de la description des tâches, ce que je pouvais apporter, les besoins de l'organisation, les différents détails du fonctionnement de ma position», a-t-il indiqué.
Martin a d’ailleurs beaucoup aimé les façons de faire de Staios.
«Je suis vraiment impressionné par le propriétaire, que je connaissais, mais Steve Staios, dont je n'avais aucune notion, c'est une personne très intelligente, posée, calme, qui analyse beaucoup, a-t-il affirmé. J'aime la façon qu'il voit son rôle en ce moment, qui est de fournir les outils aux différents départements pour mieux performer.»
Déjà à l’œuvre avec les instructeurs de l’équipe, Martin a assuré que l’entraîneur-chef actuel des «Sens», D.J. Smith, approuve son arrivée et son apport.
«Ça a bien été, ils sont très réceptifs, a-t-il souligné. C'est important d'avoir cette attitude-là de leur part. Ils savent que je ne suis pas là pour coacher, je suis là pour travailler avec eux, leur donner des conseils, essayer d'améliorer la situation. D.J. est très ouvert à mon arrivé avec l'organisation, je pense qu'il la voit d'un bon oeil.»
Martin, qui a aussi dirigé les Canadiens de Montréal de 2009 à 2012, voit plusieurs bonnes choses dans l’édition actuelle des Sénateurs et si l’équipe se trouve hors du portrait des séries dans l’immédiat, il n’est pas question de baisser les bras.
«Avec encore 62 parties à jouer, il y a encore beaucoup en jeu», a-t-il observé.
«Ce qui est encourageant pour l'organisation, Steve et Michael, c’est qu'on voit que les joueurs sont engagés, a-t-il ajouté. Lorsqu'on regarde les Sénateurs cette année, même de loin, et surtout les trois dernières parties que j'ai eu l'occasion de voir de proche, on voit que les joueurs ont un engagement sans la rondelle (...) on a établi une certaine norme, on a une bonne intensité, un bon noyau de jeunes joueurs, du leadership, des vétérans comme Claude Giroux, qui fait du travail exceptionnel.»
«On a du boulot à faire, mais on croit fermement en nos chances de faire les séries», a-t-il résumé.
Voyez l’entretien complet en vidéo principale.