Restes humains découverts à Québec: de nouvelles accusations contre les prévenus


Dominique Lelièvre
Le dossier des trois prévenus en lien avec la découverte de restes humains sur la propriété d’un émondeur en banlieue de Québec, en 2023, s’est alourdi mercredi.
François Bouchard, Cassandra Major et Jean-Philippe Lamontagne ont officiellement été cités à procès par le juge Christian Boulet.
Ce dernier a autorisé la poursuite du processus judiciaire sous les accusations originales, mais aussi une accusation additionnelle d’enlèvement et de séquestration.

Les nouveaux faits reprochés auraient eu lieu dans les jours qui ont précédé la découverte sordide du corps mutilé de Santiago Gaona, qui avait fait couler beaucoup d’encre à l’automne 2023.
Rappelons que Bouchard est accusé du meurtre de Gaona, qui aurait eu lieu dans le secteur de Contrecœur, en Montérégie, tandis que Major et Lamontagne font l’objet d’accusations de complicité après le fait. Le trio est aussi visé par un chef d’outrage à un cadavre.
Leur enquête préliminaire a eu lieu au palais de justice de Québec en décembre. Après analyse, le tribunal a donc jugé que les éléments de preuve étaient suffisants pour tenir un procès.
Cependant, ces derniers sont frappés par une ordonnance de non-publication pour protéger l’intégrité de l’éventuel jury qui aura à entendre la cause.

Feu dans sa cellule
D’autre part, d’autres accusations ont été déposées dans le cas de François Bouchard pour des agissements qu’il aurait eus depuis qu’il a été placé en détention.
Selon nos informations, il aurait, entre autres, mis le feu à sa cellule avant de s’y barricader au début janvier. Ce sont les agents correctionnels qui l’auraient extirpé de la fumée alors qu’il était inconscient.
Bouchard est accusé d’incendie criminel dans ce dossier tandis que dans un autre, on lui reproche quatre chefs d’accusation de menaces de mort envers des agents correctionnels.
L’un des chefs d’accusation stipule que des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles auraient visé les enfants de l’un des gardiens.
Deux des chefs d’accusation visent des événements survenus le 31 décembre dernier, tandis que les deux autres seraient survenus le 8 janvier.
– Avec la collaboration de Pierre-Paul Biron