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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Pandémie: reprise des chirurgies à l’Hôpital Pierre-Boucher

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Harold Gagné | TVA Nouvelles

2022-03-22T23:56:06Z
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Après plus d’un an et demi d’attente, Pauline Marchotte a finalement pu être opérée pour un remplacement de hanche à l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil.  

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Maintenant que les cas de COVID sont en baisse, davantage de lits sont disponibles pour les patients qui doivent être opérés. Ainsi, les activités ont repris au bloc opératoire de l’établissement. 

En décembre dernier, lors de la vague Omicron, les salles d’opération étaient utilisées à seulement 30% de leur capacité d'accueil.

«Habituellement, on fonctionne à 10 salles d’opération. Actuellement, on tourne autour de sept salles d’opération. Et bientôt, on devrait augmenter à huit», affirme le Dr François Gobeil, chef du département d’anesthésie du CISSS de la Montérégie-Est. 

D’ici la fin de l’année, on a bon espoir que les 10 salles seront accessibles si le problème de recrutement de personnel se règle.

Pour fonctionner à plein rendement, l’Hôpital Pierre-Boucher aurait besoin de 10 infirmières supplémentaires au bloc opératoire.

Les salles d’opération des autres hôpitaux du CISSS de la Montérégie-Est, à Sorel et à Saint-Hyacinthe, fonctionnent à 100%, mais avec une certaine fragilité, car il manque quelquefois de lits. Beaucoup de patients sont en attente d'interventions chirurgicales dans les trois centres hospitaliers.

«Pour l’ensemble de l’organisation, nous avons 10 444 patients qui sont en attente pour une chirurgie actuellement. Si on se compare avec les chiffres avant la pandémie, bien évidemment, on est en augmentation d’environ 30%», précise Khedidja Chemmem, directrice adjointe chirurgie au CISSS de la Montérégie-Est. 

On estime qu’il faudra entre trois et quatre ans avant d’être en mesure de reprendre le dessus sur la liste d’attente. 

«On privilégie toujours les cas oncologiques, les urgences, les césariennes et on essaie de garder un 30% pour les cas hors délai depuis plus d’un an. Puis dans l’espace qui reste, on fait les prothèses de genoux, de hanches, les cataractes, la chirurgie bariatrique», explique le Dr François Payette, chef du département de chirurgie du CISSS de la Montérégie-Est. 

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