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L'article provient de TVA Sports
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Repêchage LNH: Caleb Desnoyers sélectionné au quatrième rang par l’Utah

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Photo portrait de Kevin Dubé

Kevin Dubé

2025-06-27T23:56:03Z
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LOS ANGELES | De nature calme, Caleb Desnoyers n’avait «jamais été aussi stressé que ça», dans les gradins du Peacock Theater de Los Angeles. Heureusement pour lui, il n’a pas eu à attendre trop longtemps avant de voir la pression retomber, puisque le Mammoth de Utah en a fait la quatrième sélection au total.

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Il y avait des rumeurs voulant que le Mammoth cherche à échanger cette sélection, mais, en fin de compte, le directeur général Bill Armstrong a décidé de la garder pour sélectionner Desnoyers, qui est ainsi devenu le Québécois sélectionné le plus haut au repêchage de la LNH depuis Alexis Lafrenière en 2020.

Il est le neuvième Québécois réclamé dans le top-5 du repêchage de la LNH depuis 1996, soit au cours des 29 dernières années.

Le Mammoth avait d’ailleurs remporté la loterie, en grimpant de 10 rangs pour passer de 14 à 4.

« Tu es le joueur qu’on visait depuis qu’on est monté au quatrième rang, a mentionné Armstrong à Desnoyers depuis ses quartiers de Salt Lake City lors d’une entrevue tenue diffusée sur la scène. On a été vraiment impressionné de te regarder en fin de saison mener ton équipe au championnat.

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«On croit qu’il est un joueur qui peut changer l’allure d’un match. Il fait tout sur la patinoire, il est bon dans les deux sens de la patinoire et peut contribuer offensivement et défensivement. Il a traîné l’équipe sur son dos jusqu’au championnat. C’est difficile de faire l’acquisition de joueurs de centre et il fait partie des bons.»

Une petite idée

Desnoyers ne savait pas à 100% que le Mammoth avait l’intention de le réclamer, mais il avait une bonne idée de l’intérêt de l’organisation.

Dans les derniers jours, il avait fait le voyage jusqu’à Salt Lake City, où il avait eu l’occasion de rencontrer tout le personnel de l’équipe dans leurs quartiers.

«J’ai été tellement surpris, on n’a pas parlé une seconde de hockey. C’était comme manger avec de la famille. C’est tellement un bel environnement et ça m’a juste donné encore plus le goût d’y aller. Je m’attendais à des questions de hockey. Mais les relations pour moi c’est tellement important, pour eux c’était la même chose.»

Cet environnement, d’ailleurs, il croit être en mesure d’y évoluer plus tôt que tard.

«Si tu me le demandes à moi, je dirais que oui [je suis prêt à jouer dans la LNH dès l’an prochain]. Je serai la première personne à le reconnaître, j’ai beaucoup de travail encore à faire pour m’y rendre. Mais je suis assez confiant pour dire que mon jeu est prêt, ce sera mon corps qui va décider si je le suis ou pas. J’ai confiance en l’organisation et ils vont prendre la meilleure décision pour moi.»

Stressé!

Quand il s’est présenté devant les médias après sa sélection, Desnoyers arborait encore son large sourire et ses traditionnelles pommettes rouges.

Et cette fois, elles étaient probablement un peu dues à la pression qui venait de tomber.

«Je suis vraiment quelqu’un qui contrôle mes émotions, autant dans les hauts que dans les bas, mais quand je me suis assis, et même quand j’ai enfilé mon habit, le cœur pompait fort!»

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