Renommons le chemin Roxham le chemin Trudeau

Le chemin Roxham fut d’abord un trou dans la frontière, ce qui en a amené plusieurs à qualifier cette dernière de passoire.

Il est ensuite devenu une véritable porte d’entrée au Canada pour tous ceux qui ne veulent pas respecter les règles entourant le système d’immigration. 

Béni par le premier ministre canadien, on devrait le surnommer le chemin Trudeau.

Frontières

On admet désormais qu’il entraîne une pression migratoire immense sur la société québécoise, comme on le voit à Montréal. 

Il s’agit d’une immigration illégale, quoi qu’en disent les avocats activistes qui veulent nous faire croire que l’immigration illégale n’existe pas. 

Le commun des mortels se demande pourquoi nos dirigeants refusent d’agir. 

• Écoutez la rencontre Bock-Côté - Martineau avec Mathieu Bock Côté, chroniqueur blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec au micro de Richard Martineau sur QUB radio :

Avec raison. Il y a des limites à l’impuissance politique. À quoi servent nos élus s’ils ne peuvent même faire respecter nos frontières? 

On ajoutera qu’on trouve un phénomène semblable dans tous les grands pays occidentaux, qui subissent aussi l’immigration illégale à grande échelle. Eux aussi sont paralysés devant cette révolution. 

Partout, les mêmes arguments mobilisés. 

On nous parle du «droit d’asile», sans dire que ce dernier a été partout détourné pour se transformer en filière migratoire à grande échelle. Il devait servir à accueillir quelques dissidents politiques exceptionnellement, c’est désormais en son nom que des masses humaines se mettent en mouvement vers l’Occident. 

On nous parle des traités internationaux, comme s’il s’agissait de textes sacrés, alors qu’ils sont le fruit d’une technocratie mondialisée qui impose ses choix aux peuples en les maquillant en «droits de la personne». 

• Écoutez la rencontre Bock-Côté - Martineau avec Mathieu Bock Côté, chroniqueur blogueur au Journal de Montréal Journal de Québec au micro de Richard Martineau sur QUB radio :

International

Résumons: nous serions prisonniers d’un corset juridique, mais ce dernier n’est rien d’autre qu’un carcan idéologique dissimulé.

De ce point de vue, la fermeture du chemin Roxham serait un geste démocratique élémentaire. François Legault parviendra-t-il toutefois à l’imposer à Ottawa? J’en doute. 

Mais on peut toujours rêver. À ce qu’on dit, il est nationaliste.