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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Rencontre des directeurs généraux : plus d’occasions de contestations pour les équipes?

Photo AFP / GETTY IMAGES
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Agence QMI

2024-03-19T00:50:36Z
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Les directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey (LNH) se disent ouverts à l’idée d’élargir l’usage de la contestation pour les entraîneurs-chefs, notamment en cas de pénalité pour avoir retardé le match. 

Le sujet a été abordé durant la première journée de la réunion annuelle des DG, lundi. Les discussions se poursuivront jusqu’à mercredi et aident le circuit Bettman à tâter le pouls quant au niveau de satisfaction entourant certains règlements.

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Permettre aux entraîneurs de contester une pénalité lorsqu’un joueur envoie la rondelle par-dessus la baie vitrée a été avancé. La reprise vidéo pourrait alors être invoquée afin de confirmer ou infirmer une pénalité.

Cette saison, les équipes ne peuvent se prévaloir de ce droit qu’en cas de but inscrit en raison d’un hors-jeu, d’obstruction sur le gardien ou d’arrêt du jeu manqué. Lorsque la contestation est infructueuse, le club doit alors accepter une punition mineure.

Pas assez de temps

Les contestations pour les pénalités ont également été à l’ordre du jour, mais on semble juger que l’exercice prendrait trop de temps et que certaines situations ne pourraient être clairement examinées.

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«Pour un double-échec, est-ce un double-échec ou une poussée? Jusqu’où allons-nous? Nous ne voulons pas aller là...» a expliqué au NHL.com le vice-président exécutif des opérations hockey de la LNH, Colin Campbell.

La longueur des décisions des arbitres avec la reprise vidéo ou même lors des mises en jeu est un autre aspect qui en chicote certains. La qualité du spectacle peut être affectée, estiment plusieurs directeurs généraux, dont Daniel Brière.

«Ce que nous entendons souvent, c’est que nous voulons la bonne décision, mais nous voulons aussi que le match continue, a indiqué le DG des Flyers de Philadelphie. La ligne est fine entre prendre la bonne décision et perdre le momentum et ennuyer à mort nos spectateurs parce que ça prend trop de temps. Nous sommes une industrie de divertissement et nous devons les divertir pendant la rencontre.»

La prolongation a la cote

Un règlement qui ne devrait pas changer s’il faut en croire les discussions, c’est la prolongation à trois contre trois. La LNH se dirige vers un record avec 70 % des matchs qui se rendent en temps supplémentaire se terminant avant la fusillade. La plupart des DG concertés ont dit ne pas vouloir changer cette formule.

«En général, les matchs sont excitants en prolongation, a dit le DG des Stars de Dallas, Jim Nill. Oui, il y a quelques fois où une équipe contrôle énormément la rondelle, mais il y a un peu de suspense avec ça aussi.»

«Vous savez qu’ils feront quelque chose éventuellement et tout le monde attend, a-t-il ajouté. Les équipes s’épuisent. Ça prend seulement une mauvaise passe, une rondelle échappée, un rebond, un mauvais lancer qui rate le filet, et ça recommence.»

La LNH a adopté le format de prolongation à trois contre trois en 2015-2016.

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