Rencontre avec Trump: «Monsieur Carney n’a pas le choix d’arriver avec une fermeté sans borne»
TVA Nouvelles
Le premier ministre Mark Carney devra faire preuve de fermeté lors de sa rencontre de mardi avec Donald Trump à la Maison-Blanche, selon l’analyste politique Marc-André Leclerc.
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La tâche du chef d’État canadien fraîchement élu a été compliquée par l’entrevue du président américain à NBC News dimanche, dans laquelle il a réitéré qu’il était en faveur de l’annexion du Canada.
«Demain, tu n’as pas le choix de te préparer dans le camp de monsieur Carney sur le fait qu’il va dire “51e État”. Ça place monsieur Carney dans une drôle de position. Avant et pendant la campagne, il a dit qu’il ne voulait pas négocier ni parler avec quelqu’un qui ne respecte pas la souveraineté du Canada.»
«Ça le place dans une position où monsieur Carney n’a pas le choix d’arriver avec une fermeté sans bornes», ajoute-t-il. «C’est le mandat qu’il a reçu. Beaucoup d’électeurs ont changé leur vote à cause de ça. S’il arrive là et qu’il est mou [...], ça va faire mal à sa crédibilité.»
• Regardez aussi ce podcast vidéo tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
Le chroniqueur au Journal de Montréal, Antoine Robitaille, abonde dans le même sens.
«Il y a tout un risque, parce qu’il [Trump] a réitéré en fin de semaine qu’il voulait annexer le Canada», affirme-t-il. «Monsieur Carney a été élu en disant qu’il nous éviterait ça. Ce serait toute une infirmation de son mandat si Donald Trump s’amusait à faire ça, surtout en direct.»
«Donald Trump a un côté sadique et j’ai l’impression qu’il ne manquera pas de le faire», renchérit-il. «Est-ce qu’on y va et on réplique à la Macron avec le sourire ou, carrément, on se lève et on part? Il y a toutes sortes de scénarios. Je me demande comment il peut en sortir gagnant, monsieur Carney...»
Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.