Remaniement ministériel: à quand une annonce de François Legault?
Agence QMI
Le premier ministre François Legault tarde à concrétiser le remaniement ministériel qu’il avait promis le 27 juin au sein de son parti la Coalition Avenir Québec (CAQ), laissant les Québécois dans l’incertitude.
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«Ça y est, c’est cette semaine», a indiqué l’analyste politique Marc-André Leclerc à LCN dimanche matin. «Il n’y [aura] pas d’annonce pour lundi. Ça peut être lundi, ça peut être mardi, ça peut être mercredi, mais certes, ça va se faire cette semaine, et là, tout le monde a hâte de voir les changements.»
M. Leclerc a souligné que les deux tiers des Québécois sont actuellement insatisfaits de la CAQ et souhaitent voir une évolution au sein du gouvernement. Le remaniement ministériel est attendu avec impatience afin d’évaluer précisément l’envergure de cette réorganisation.
«Donc, pour M. Legault, si tu veux démontrer une espèce de renouveau, relancer ton gouvernement tout en restant en poste comme premier ministre, comme chef de la Coalition Avenir Québec, le parti au pouvoir, le ratio [de changements], [il] faut qu’il soit extrêmement élevé», a-t-il expliqué.
Selon son analyse, afin de restaurer la confiance des citoyens québécois, le premier ministre devra nécessairement procéder à «un taux élevé de brassage de cartes» au sein de sa formation politique.
M. Leclerc évoque à titre d’exemple la situation observée à l’échelle fédérale lorsque la population canadienne avait exprimé son mécontentement envers le gouvernement libéral, notamment à cause de Justin Trudeau.
«La volonté de changement, dans le désir de changement, ça s’est apaisé, abaissé à partir du moment que monsieur Carney est arrivé en place. Donc là, l’exercice pour monsieur Legault, c’est de dire: “Moi je reste en place, mais je vais tellement brasser les cartes que là, [...] que les gens vont dire: OK, oui, on est peut-être prêt à leur donner une deuxième chance”», a-t-il expliqué.
L’analyste politique estime que pour satisfaire la population québécoise, il serait nécessaire que 75% des ministères soient dirigés par de nouveaux ministres et qu’un tiers soit composé de nouveaux visages.
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