Remaniement: Bernard Drainville doit-il demeurer ministre de l’Éducation?
Agence QMI
À l’aube du remaniement de François Legault, les spéculations vont bon train sur les titulaires des principaux ministères du gouvernement.
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Si des ministres convoqués à la commission Gallant, tels que Geneviève Guilbault et François Bonnardel, sont au cœur des rumeurs et pourraient perdre leurs portefeuilles, la question de Bernard Drainville ne fait pas l’unanimité au sein des panélistes du segment «Le Bilan de 12 h 30».
Rodolphe Husny estime que le ministre de l’Éducation doit demeurer à son poste.
«Pour moi, que ce soit Christian Dubé à la Santé ou Bernard Drainville à l’Éducation, ils doivent terminer leur mandat, doivent aller au bout. Moi, je pense que ce serait une erreur de les bouger parce qu’un nouveau ministre aura besoin d’une courbe d’apprentissage, va faire de mauvaises sorties. C’est mieux de garder monsieur Drainville là, surtout qu’il est sur son X en ce moment. Il est en train de performer, il connaît les dossiers, il connaît les intervenants», soutient l’analyste.
Elsie Lefebvre n’est toutefois pas du même avis et pense que Bernard Drainville est mûr pour un nouveau défi.
«En éducation, je pense que la boucle, elle est terminée [...] J’enverrais plutôt Drainville peut-être aux ressources naturelles [...] avec un portefeuille économique», affirme-t-elle.
Philippe Léger croit pour sa part qu’il faut des changements importants au sein du cabinet Legault.
«Si Drainville ne bouge pas de l’Éducation, à quoi ça sert le remaniement ministériel si tu gardes Dubé, tu gardes Girard, tu gardes Drainville? Il faut que tu bouges un peu tes grands ministres pour faire de quoi», argumente le chroniqueur.
Ce dernier souligne toutefois le travail de Bernard Drainville et surtout sa courbe de progression au ministère de l’Éducation.
«J’avais quand même l’impression d’un ministre qui est beaucoup mieux dans sa chaise qu’au début du dernier mandat», souligne Philippe Léger.
«Quand on regarde Bernard Drainville depuis un an ou deux, il accumule des décisions puis des actions qui sont populaires, le téléphone à l’école, le vouvoiement, la création par exemple d’un institut national d’excellence en éducation qui permet d’aller chercher les données. Quand tu regardes le bilan de Bernard Drainville dans les deux dernières années, c’est très positif. Dans un ministère qui est toujours habituellement très casse-cou», ajoute-t-il.
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