Réduction de l’immigration et baisse de la fécondité: la croissance démographique québécoise pourrait diminuer d’ici 2051

La croissance de la population québécoise pourrait ralentir d’ici 2051 à cause de la réduction de l’immigration et de la baisse de la fécondité, selon un nouveau rapport de l’Institut de la statistique du Québec.

La population pourrait diminuer de 0,9%, soit d’environ 80 000 personnes d’ici 2030, à cause de la diminution du nombre d’immigrants temporaires. Ces derniers étaient au nombre de 600 000 au 1^er juillet 2025 et devraient passer à 375 000 d’ici le 1^er juillet 2030.

La baisse du taux de fécondité, passant de 1,5 enfant par femme en 2024 à 1,4 en 2025, pourrait également entraîner une hausse de l’âge moyen au Québec, qui passerait de 42,8 ans à 46 ans en 2051.

Au 1^er janvier 2025, la population du Québec était estimée à 9,11 millions de personnes. Elle devrait diminuer et se stabiliser au cours des prochaines décennies pour atteindre 9,2 millions en 2051.

C’est dans la Capitale-Nationale que la plus forte croissance démographique de la province devrait être enregistrée, soit près de 21% entre 2021 et 2025. La deuxième plus forte croissance est attendue en Chaudière-Appalaches avec environ 17%.

Du côté de la métropole montréalaise, une décroissance de 4,5% est prévue.

Mais c’est la région de la Côte-Nord qui serait la plus touchée, avec une décroissance de 17%.