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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Recours collectif contre le tabac: «L’État en conflit d’intérêts», selon la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac

Les groupes antitabac demandent aux gouvernements de combler les lacunes de l’entente et d’intensifier la lutte contre le tabagisme

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Photo portrait de Véronique  Morin

Véronique Morin

2025-08-30T16:53:16Z
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La période de réclamation pour les victimes du tabac a débuté vendredi, marquant la fin de 25 ans de litige.

• À lire aussi: Combat judiciaire contre les cigarettiers: 900 M$ versés aux avocats québécois

Cependant, les groupes antitabac, qui dénoncent des failles dans l’entente, exhortent les gouvernements à renforcer leurs efforts.

Flory Doucas, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac, souligne le besoin urgent de bonifier les budgets de la lutte contre le tabagisme, notamment face aux nouveaux défis que représente le vapotage chez les jeunes.

«Pour nous, c’est clair que l’État se retrouve dans une situation de conflit d’intérêts ou, du moins, en apparence. [...] L’argent ne va pas ramener les gens», a commenté Mme Doucas en entrevue à LCN.

La situation «de conflit d’intérêts» de l’État dériverait du fait que la majeure partie des sommes à recevoir d’ici les 40 prochaines années, soit plus de 24 G$ pour les provinces (6,7G$ pour le gouvernement du Québec), proviendront des ventes futures de tabac.

Cette entente est présentée pour un recouvrement des frais de santé reliés à la consommation du tabac que l’État doit dépenser pour soigner les fumeurs malades.

«Donc, des fumeurs qui continuent de fumer, qui continuent d’être malades, de développer des maladies, [eux] dont les maladies vont entraîner un énorme coût sur le système de santé [...], pour nous, c’est clair que l’État se retrouve dans une situation de conflit d’intérêts ou, du moins, en apparence», a expliqué Flory Doucas.

Selon elle, le gouvernement doit bonifier ses investissements dans la lutte contre le tabagisme dont l’industrie «continue de faire ce qu’elle faisait avant. C’est du jamais vu».

Voyez l'entrevue complète plus haut.

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