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L'article provient de Le Journal de Québec
Environnement

Records de chaleur: un 1er juin historique dans plusieurs régions du Québec

Des records vieux de près de 150 ans ont même été battus

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Photo portrait de Catherine Bouchard

Catherine Bouchard

2023-06-01T18:49:28Z
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Des records de chaleur pour un 1er juin ont été enregistrés dans plusieurs régions du Québec, jeudi, dont plusieurs qui remontaient à il y a près d’une trentaine d’années.

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En milieu de journée, jeudi, les températures enregistrées dans plusieurs régions ont fracassé des records qui remontaient à plusieurs décennies, alors que d’autres régions étaient en voie également de battre les températures les plus élevées répertoriées par Environnement Canada (EC).

La région de Québec a fracassé un record de 1877, où le mercure avait grimpé à 30,0 degrés. En après-midi, toujours ce jeudi, le thermomètre a grimpé à 33,9 degrés, selon les informations d’EC.

«Le 1er juin 2011 avait été très chaud dans plusieurs endroits», remarque Simon Legault, météorologue pour EC.

Un peu plus vers l’ouest, à la station météorologique de Donnacona, le thermomètre avait monté à 29,5 degrés le 1er juin 2011, alors qu’il atteignait 31 degrés en après-midi.

Des records encore plus anciens ont également été fracassés, en ce 1er juin. 

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À Montréal, le record de 1892 de 31,7°C a été battu avec 34,8°C. Même chose à Trois-Rivières, avec 33,7°7C qui fracasse la marque de 28,8 °C atteint en 2018.

À Amqui, le mercure avait monté à 29,5 degrés en 1995.

Val-d’Or connaît également une journée plus chaude que jamais, alors que le 1er juin 1995, le thermomètre oscillait un peu en dessous de 30 degrés, contre 30,6 degrés enregistrés aujourd’hui.

Dans la région du Saguenay, la station météorologique de Bagotville avait enregistré une température record de 31,7, toujours en 1995. Le mercure a grimpé jusqu’à 33,7 °C jeudi. Sherbrooke a aussi battu un record de 2013 avec 32,2°C.

Chaleur anormale

Le mois de mai 2022 avait été particulièrement très chaud, avec des températures similaires à celles de cette semaine. Il s’agissait d’une vague de chaleur hâtive, indique le météorologue, qui précise toutefois que celle vécue cette semaine n’en est pas une.

«Mais c’est vraiment anormal pour une fin de mois de mai», précise-t-il.

Par ailleurs, Ottawa était aussi en voie de battre des records encore plus anciens.

Du côté d’Ottawa, il avait fait 33,3 degrés le 1er juin 1920. En milieu d’après-midi, toujours ce jeudi, le thermomètre atteignait 32 degrés. 

Des averses sont attendues dans plusieurs régions du Québec dans les prochains jours. Si la pluie est grandement attendue dans les endroits touchés par les feux de forêt, des risques de foudre également prévus dans les prochains jours pourraient toutefois aggraver la situation. 

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