Record de participation au Marathon Beneva de Québec


Stéphane Cadorette
L’engouement pour la course à pied semble là pour rester, et le Marathon Beneva de Québec s’inscrit manifestement dans cette tendance avec un record de participation de 17 000 coureurs au cours du week-end.
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L’événement affiche complet depuis juillet, et tout ce beau monde s’activera dans le cadre des épreuves de la course des jeunes, du 5 km et du 10 km prévues samedi, ainsi que du demi-marathon (21,1 km) et du marathon (42,2 km), dimanche.
C’est une imposante augmentation de 30% par rapport aux 13 000 participants de l’an dernier pour le même programme. Depuis 2022, cette augmentation explose même à 122%.
C’est à se demander jusqu’à quel point l’événement annuel peut continuer de croître.
«On se pose cette question-là quand on fait nos rencontres de planification avec la Ville. Ma réponse pour faire rigoler c’est: Sky is the limit. Il n’y en a pas de limite», a d’abord lancé Marianne Pelchat, productrice déléguée pour Gestev, avant de nuancer.
«Il y a juste des éléments à ajuster pour pouvoir accueillir le bon nombre de participants. Accueillir trop de monde, parfois c’est l’expérience coureur qui paye le prix. Quand c’est trop dense pour courir ou quand tu dois louvoyer, ce n’est pas le fun. En ajustant certains de nos paramètres, dans le futur, on va pouvoir continuer à grandir notre jauge.»
Un sport qui se rajeunit
Selon Marianne Pelchat, la frénésie autour de la course à pied s’explique entre autres par la participation accrue des jeunes. En 2017, quand Gestev a pris le Marathon de Québec sous son aile, l’âge moyen des participants était de 39 ans. Huit ans plus tard, la moyenne a chuté à 33 ans.
«Les 18-34 ans représentaient 30% des coureurs et maintenant, on est à plus de 50%. Assurément que la pandémie a quelque chose à voir là-dedans parce que les jeunes se disaient qu’il n’y avait pas grand-chose à faire. Ils se sont mis à courir et ont gardé cette habitude, qu’on pouvait penser éphémère», a-t-elle analysé.
Impact touristique
Les plus récentes études d’impact démontrent que 22% des inscrits sont des touristes de l’extérieur qui s’offrent au moins une nuit en ville. Vingt-trois pays sont représentés et pas moins de 15 000 nuitées sont directement attribuables au marathon.
«Les chiffres démontrent que notre croissance semble plus grande et plus rapide que les marathons de Montréal, Toronto et Ottawa. Les coureurs choisissent Québec pour la beauté de la ville. Notre parcours carte postale plaît certainement», a noté Mme Pelchat.
Cette année, 2600 mordus seront à la ligne de départ de l’épreuve reine de 42,2 km. Pour faciliter la logistique et améliorer l’espace disponible, la ligne d’arrivée a été déplacée sur le boulevard Hamel, près du Grand Marché.
Le parcours traverse trois arrondissements et neuf quartiers.