Reconnaissant envers Felipe Alou


Benoît Rioux
Repêché en première ronde par les Expos de Montréal en 1979, l’Américain Tim Wallach se dit reconnaissant d’avoir croisé le chemin du gérant Felipe Alou dès le début de sa carrière dans le baseball professionnel.
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S’il y a une personne qu’il retrouvera avec plaisir ce week-end à Laval, dans le cadre du Gala Expos Fest, c’est bien M. Alou. Le légendaire Dominicain sera en effet présent malgré le fait qu’il célébrera ses 90 ans le mois prochain.
«Felipe a eu une très grande influence sur moi et ma carrière, vient témoigner Wallach. Je l’ai d’abord connu au début des années 1980, en République dominicaine, quand il était le gérant des Leones del Escogido, à Santo Domingo. J’y avais joué durant l’hiver.»
«Un homme intelligent»
Après avoir fait ses classes avec l’Université d’État de la Californie, Wallach estime que sa rencontre avec Alou l’a orienté vers cette prolifique carrière de 17 saisons dans le baseball majeur.

«C’est tellement un homme intelligent, avec qui il est possible d’avoir une conversation, sur différents sujets, pendant des heures et des heures, décrit Wallach. Il m’avait offert de précieux conseils, puis à ma dernière année avec les Expos, en 1992, Felipe était finalement devenu le gérant durant la saison. Je suis content d’avoir pu vivre ça avec lui.»
Encore aujourd’hui, Wallach a gardé contact avec plusieurs ex-coéquipiers, principalement Tom Foley, de même que Mike Fitzgerald. Il était aussi très près de l’ancien lanceur Scott Sanderson, mais celui-ci est malheureusement décédé à la suite d’une bataille contre le cancer, en avril 2019, à seulement 62 ans.
Plus de 2 millions $
Ce coup du destin vient d’ailleurs rappeler l’essence du Gala Expos Fest et sa généreuse contribution à l'Hôpital de Montréal pour enfants. Au fil des ans, plus de 2 M$ ont été amassés pour la recherche sur le cancer du cerveau, de même que pour la création du Pavillon Kat Demes, qui héberge les familles dont les enfants suivent un traitement de longue durée.

«J’ai encore beaucoup de très bons amis à Montréal et c’est une manière pour moi de redonner à la ville que j’ai tant aimée», a ainsi reconnu Wallach, à propos de sa présence au cours du week-end à venir.
Et croit-il à un retour des Expos un jour?
«Honnêtement, ce serait bien, je le souhaite, a-t-il dit, avec un optimisme modéré. Je me souviens à quel point les partisans étaient enthousiastes dans les années 1980 à Montréal. La réalité a toutefois changé et c’est difficile pour les plus petits marchés d’avoir des clubs compétitifs.»