Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Marins disparus dans le Saint-Laurent: La Garde côtière met fin aux recherches

Partager
Photo portrait de Jérémy Bernier

Jérémy Bernier

2025-08-06T17:22:18Z
2025-08-08T12:02:08Z
Partager

La Garde côtière canadienne (GCC) a mis fin à ses recherches cinq jours après la disparition d'un navire et de ses deux occupants qui avaient pris la mer en Basse-Côte-Nord, samedi dernier.

«La Garde côtière canadienne tient à présenter ses plus sincères condoléances aux proches des victimes», a fait savoir la porte-parole de l'organisation, Kariane Charron, par voie de communiqué, jeudi soir.

Rappelons que l’embarcation disparue a quitté Havre-Saint-Pierre à 8h du matin, le 2 août. Les marins devaient contacter leurs proches à leur arrivée à La Romaine dans les jours suivants, mais ils n’ont toujours pas donné signe de vie.

La GCC a été avisée de la situation vers 9h, mardi. Les navires NGCC Cap Tourmente, NGCC Cap Aupaluk, NGCC A. LeBlanc et NGCC Cape Norman ont alors été assignés aux recherches en mer.

En début d’après-midi le 5 août, trois ressources aériennes ont joint les recherches, soit un Cormorant de la Défense nationale, un avion de Transports Canada ainsi qu’un avion de Provincial Airlines avait alors fait savoir Pêche et Océans Canada.

Les fouilles se concentraient surtout le long de la côte et dans le détroit de Belle Isle, avec l'assistance de la Sûreté du Québec, des agents des pêches et la police de la communauté de Natashquan.

Or, «en dépit de tous les efforts», la fin de l'opération a été annoncée vers 19h30, jeudi, par le Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage d'Halifax.

On souligne que plusieurs facteurs ont été pris en compte dans cette décision, dont les objets retrouvés, le temps de survie estimé des individus, le délai entre la dernière fois que les gens ont été aperçus et le signalement initial qui a été fait à la GCC, le nombre d'heures de recherche et d'unités assignées à la zone de recherche et l’absence de contacts.

«Le cas est désormais sous la responsabilité de la Sûreté du Québec», indique Mme Charron.

Publicité
Publicité