«Rebalancer cette manipulation»: le gouverneur de la Californie en croisade contre Trump sur le redécoupage électoral
Agence QMI
Le gouverneur de la Californie, Gavin Newsom, a l’intention de revoir la carte électorale de son État en vue des élections de mi-mandat afin de contrebalancer le redécoupage dans d’autres États, dont le Texas, qui pourrait offrir de nouveaux sièges à Donald Trump.
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M. Newsom a présenté, jeudi après-midi, son «Election rigging response act» qui devrait inclure une nouvelle carte électorale pour la Californie et qui avantagerait les démocrates.

Le bureau de presse du gouverneur a publié une série de messages sur X, reprenant plusieurs formulations souvent employées par Donald Trump sur son réseau social, pour mousser cette annonce.
«Rendez les cartes grandes à nouveau, a-t-on notamment écrit, en employant des majuscules. Merci de votre attention à ce sujet.»
WOW! TOMORROW HISTORY WILL BE MADE. KaroLYIN LEAVITT WILL HAVE NO ANSWERS FOR THE SUPPOSED “FAKE MEDIA” ABOUT CALIFORNIA’S BEAUTIFUL MAPS. PEOPLE ARE SAYING THEY ARE THE GREATEST MAPS EVER CREATED — EVEN BETTER THAN CHRISTOPHER COLUMBUS'. DONALD “THE FAILURE” TRUMP BE WARNED,…
— Governor Newsom Press Office (@GovPressOffice) August 14, 2025
La journée de jeudi a également été qualifiée de «jour de la libération», soit la même appellation que le chef d’État avait utilisée lorsqu’il avait présenté ses tarifs douaniers imposés au monde entier le printemps dernier.
Gavin Newsom avait donné un ultimatum au président américain lundi, en demandant que les efforts de redécoupage de la carte électorale dans les États républicains soient abandonnés, sans quoi la Californie agirait afin de «rebalancer cette manipulation».
«La Californie ne peut demeurer les bras croisés pendant que se déroule cet accaparement du pouvoir, a-t-il écrit. Si les autres États cessent leurs efforts, nous ferons joyeusement de même, et la démocratie américaine en ressortira gagnante.»
Les redécoupages électoraux font les manchettes depuis plusieurs semaines depuis que des élus démocrates ont fui le Texas afin d’empêcher l’atteinte du quorum nécessaire à l’adoption de ces changements aux limites des différentes circonscriptions.
En réponse à cette opposition, l’administration américaine avait lancé des mandats d’arrêt civils à l’endroit de ces élus du parlement texan.