Ratés à la SAAQ : la crise déborde dans les tribunaux
Ève beauregard | TVA Nouvelles
Les problèmes à la Société d'assurance automobile du Québec ont maintenant des répercussions jusque dans les palais de justice, où des accusés dans des dossiers d'alcool au volant repoussent leur plaidoyer de culpabilité parce qu'ils craignent d'avoir des délais pour l'installation de leur éthylomètre, l'appareil qui vérifie leur alcoolémie au volant.
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Depuis déjà quelques semaines, les criminalistes reportent ces causes au mois de mai ou juin, le temps que la situation à la SAAQ s'améliore.
Mais si ça ne se règle pas, ils pourraient repousser ces dossiers encore plus loin.
Les délais de la SAAQ posent aussi problème pour les automobilistes qui peuvent récupérer leur permis après une suspension de 90 jours. Difficile pour eux d'avoir rendez-vous pour leur évaluation des risques de conduites, qui doit être faite avant la fin de leur suspension de 90 jours pour qu’ils puissent reprendre le volant.
Ceux qui conduisent après leur suspension de 90 jours sans avoir fait leur examen de risque de conduite s'exposent à d'importantes conséquences.
Chez les installateurs d'éthylomètre, on ne s'attend pas nécessairement à une hausse de l'achalandage au mois de mai ou juin, puisque les installations demeurent peu nombreuses. Par contre, on constate déjà plusieurs annulations ou reports de rendez-vous, car les dossiers à la cour de certains clients ont été remis à plus tard.