Rapport du GIEC: Montréal prête à en faire plus

Réagissant au rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), la mairesse de Montréal, Valérie Plante, affirme que la Ville est prête à en faire plus, à condition d’avoir de l’aide.

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«Je suis prête à aller plus loin, mais j’ai besoin d’avoir la collaboration et le soutien financier des gouvernements supérieurs», a-t-elle indiqué mardi, au cours d’une mêlée de presse.

Elle explique que le secteur qui émet le plus de gaz à effet de serre est celui des transports, pour lequel des projets comme ceux du prolongement de la ligne bleue ou du REM de l’Est peuvent contribuer.

«Mais tout de suite après, il y a les bâtiments. Il y a des coûts importants à rénover des bâtiments et s’assurer qu’ils soient de meilleures qualités», a-t-elle déclaré.

Dans son dernier budget, le gouvernement du Québec a octroyé 117 millions $ à la Ville pour l’aider à réaliser son Plan climat. Un bon geste, selon Mme Plante, qui estime toutefois «qu’il en faut plus».

Dans son rapport, le GIEC a souligné l’importance qu’ont les villes dans la lutte contre les changements climatiques.

La Communauté métropolitaine de Montréal, qui inclut 82 municipalités dans la région métropolitaine, devrait pour sa part déposer un projet de règlement, le 28 avril prochain, afin d’augmenter la superficie des milieux naturels protégés sur son territoire.