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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

Variole du singe: 15 cas confirmés, des vaccins arrivent au Québec

Capture d'écran TVA Nouvelles
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Agence QMI

2022-05-24T20:34:38Z
2022-05-25T03:23:01Z
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Le Québec devait recevoir mardi des doses de vaccin Imvamune qui seront utilisées pour combattre la variole du singe, qui a déjà infecté 15 Québécois depuis son arrivée dans la Belle Province, a annoncé en fin de soirée le gouvernement fédéral.

Les gouvernements ont confirmé, mardi, que le nombre de patients officiellement infectés au Québec a bondi de cinq à quinze au cours de la fin de semaine.

Ce bond n’est cependant guère surprenant, considérant que jusqu’à une vingtaine de cas étaient sous enquête au moment d’amorcer la fin de semaine. Notamment, la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal avait évoqué, jeudi dernier, que 17 patients faisaient l’objet d’une analyse dans la région métropolitaine, dont 15 sur l’île.

«D'autres échantillons provenant d'administrations au Canada sont en route vers le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l'ASPC à Winnipeg pour des analyses et nous nous attendons à ce que d'autres cas soient confirmés au cours des prochains jours», a ajouté le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves-Duclos, dans une déclaration envoyée en fin de soirée.

La majorité des gens atteints sont des hommes de la communauté homosexuelle, âgés entre 30 et 55 ans, avait souligné la semaine dernière la DRSP de Montréal.

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Vaccination

Devant la prolifération de la maladie, Ottawa a décidé de puiser dans sa réserve d’urgence de vaccins pour fournir les provinces en Imvamune, «en commençant par le Québec, qui a accepté que nous lui livrions aujourd'hui une petite quantité de doses du vaccin Imvamune pour appuyer son intervention ciblée», a détaillé le ministre Duclos.

Aux États-Unis, les autorités sanitaires ont déjà évoqué en début de semaine l’idée d’une campagne de vaccination des cas contacts des gens infectés par cette maladie transmissible sexuellement.

Quoi qu’il en soit, le ministre Duclos a écarté l’idée de vivre une nouvelle crise de la COVID-19. «La situation est différente de ce qu'elle était avec l'émergence de la COVID-19. Les connaissances globales sur la variole du singe s'approfondissent, et nous avons des stocks de vaccins, que nous maintiendrons», a-t-il assuré.

La variole du singe se manifeste via des lésions cutanées sur la peau, principalement au niveau de la bouche et des organes génitaux, mais pas uniquement. Celles-ci peuvent être accompagnées de fièvre, de sueurs nocturnes, de maux de tête, de douleurs articulaires ou musculaires et entraîner un gonflement des ganglions, selon le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Ailleurs au Canada, quelques cas ont aussi été signalés en Colombie-Britannique.

Rappelons que la variole du singe ou simienne a été observée pour la première fois chez l’humain en République du Congo en 1970, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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