«Qui va l’arrêter ce gars-là?»: Marina Orsini compare Donald Trump à un «dictateur»
Olivier Faucher
Donald Trump est un «dictateur» selon l’actrice et animatrice Marina Orsini, qui demande aux Canadiens de se mobiliser pour résister à l’idée du président américain d’annexer leur pays.
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«Ça prend quoi pour montrer que cet homme, c’est un dictateur? Si ça continue, on va être face à une Troisième Guerre mondiale. Ça n’a aucun bon sens qu’on laisse tout ce pouvoir à un être [aussi] ignoble», s’est-elle indignée en entrevue au Journal.
Elle participait alors samedi à la manifestation contre Donald Trump et Elon Musk au centre-ville de Montréal à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Plusieurs autres personnalités y ont pris part, dont Julie Snyder et Françoise David.
Marina Orsini croit que les Canadiens doivent s’unir plus que jamais devant les multiples menaces du président contre la souveraineté de notre pays.
«C’est un beau wake-up call pour le Canada. L’arrogance et l’effronterie de penser qu’on pourrait devenir le 51e État... Ben voyons donc? Qui va l’arrêter ce gars-là?»
Elle s’inquiète aussi du recul des droits des femmes aux États-Unis, où l’avortement est interdit dans plusieurs États depuis une décision de la Cour suprême rendue possible à cause de trois juges conservateurs nommés par Trump.
«C’est vraiment bouleversant. C’est hallucinant de penser qu’on régresse [ainsi], avec tout le chemin parcouru.»
«Tyrannie»
Plusieurs autres manifestants ont dénoncé le caractère autoritaire et les visées expansionnistes du président américain, dont Martin Tremblay.
«Il faut que les gens s’opposent au fascisme à la tyrannie. Il veut avoir tout le pouvoir et renie les autres pouvoirs législatif et judiciaire. Je suis certain que Trump veut envahir le Canada. Il commence par des trucs commerciaux et éventuellement ce qu’il veut, c’est nos ressources.»
Sa femme Jill Oviatt, une Américaine devenue Canadienne en 1990, se dit «très triste» de voir l'état de la démocratie dans son pays d'origine.
«C’est horrible ce qui arrive aux États-Unis. Il y a 250 ans, on s’était battus pour ne pas avoir des rois. Ce qu’on voit en ce moment, c’est comme l’Allemagne dans les années 1930. Nos droits sont menacés, Canadiens et Américains.»