Qui dit poisson d'avril, dit Fleuve St-Laurent!

Qui dit poisson local, dit forcément Fleuve Saint-Laurent! Ce géant bleu, qui draine plus de 25 % des réserves mondiales d’eau douce, alimente en eau potable 80 % de la population québécoise. Mais au-delà de son rôle vital, il est aussi une richesse économique et culturelle grâce à ses produits marins.

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Ce matin, Guillaume Mathieu, cofondateur d’Ilot, était avec nous pour parler de ces trésors du Saint-Laurent.

Une industrie essentielle, mais en mutation

Avec ses 2 000 km de côtes, le Saint-Laurent est un moteur économique crucial pour les communautés côtières du Québec. L’industrie de la pêche et de l’aquaculture générait 4,6 milliards de dollars en 2020 et soutenait près de 3 700 emplois saisonniers.

Mais cette industrie fait face à des défis majeurs : réchauffement des eaux, acidification, baisse des stocks et diminution des droits de pêche. Ces bouleversements forcent les pêcheurs à s’adapter, parfois en changeant de métier ou en investissant dans du nouvel équipement.

Produire ici, manger ailleurs

Un chiffre surprenant : 80 % des ressources marines du Saint-Laurent sont exportées, alors que 90 % des produits de la mer consommés au Québec proviennent de l’étranger! Ces importations sont souvent de moindre qualité et issues de marchés moins réglementés.

Pourtant, les Québécois veulent consommer local. Mais le défi réside dans l’accès : seuls 18 % trouvent facilement des produits du Saint-Laurent dans leurs commerces habituels, et 30 % estiment que le manque de disponibilité freine leur achat.

Vers une consommation plus locale?

L’intérêt pour les produits marins québécois est grandissant, mais il reste du chemin à faire pour que ces richesses du Saint-Laurent soient plus accessibles.

En ce 1er avril, pourquoi ne pas faire un clin d’œil à notre fleuve en découvrant les délices qu’il nous offre? Une belle façon de célébrer le poisson d’avril... mais sans blague cette fois!

Revoyez sa chronique dans la capsule ci-dessus

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