Violence par arme à feu: «qu’est-ce que ça va prendre de plus à l’État pour agir?»
TVA Nouvelles
Se disant «révolté» face à l’inaction de l’État dans la gestion des armes à feu, Stéphane Bédard réclame qu’Ottawa pose enfin des gestes concrets pour contrer le phénomène.
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«Le contexte le permet, l’exige actuellement. Ce que je vois, c’est qu’il y a des actions de part et d’autre qui doivent être prises. [...] L’État doit agir, et pas simplement la Ville de Montréal. L’État fédéral, parce qu’il y a des moyens au niveau du Code criminel, l’État québécois, est-ce qu’il en fait une priorité?» s’interroge le jouteur.
Lui-même père de famille, l’analyste politique s'est aussi dit «atterré».
«On est tous parents de jeunes. On voit qu’un de nos jeunes aurait pu être pris dans de mêmes circonstances de façon totalement injuste. Qu’est-ce que ça va prendre de plus à l’État pour agir? Depuis deux ans j’entends ça et je suis révolté», s’insurge-t-il.
Stéphane Bédard est d’avis que le temps est venu pour le gouvernement de passer de la parole aux actes.
«Là, il arrive un événement, mais ce n’est pas juste un événement, c’est un cumul. Ce n’est pas un événement qui arrive du champ gauche. [...] Il faut montrer que l’État est capable de réagir face à ça et de faire en sorte que Montréal redevienne une ville sécuritaire comme elle l’a toujours été», lance-t-il.
Marc-André Leclerc est du même avis.
«C’est sûr que le fédéral a le gros bout du bâton là-dedans. Mme Plante est avec M. Caron cet après-midi, mais elle ne peut pas être seule dans cette lutte-là. [...] Il y a 657 armes qui ont été enlevées sur le territoire de Montréal depuis le début de l’année, mais si à chaque fois qu’on en enlève une il y en a dix qui rentre... qu’est-ce qu’on fait?» se questionne-t-il.