«Convoi de la liberté» : quelle place les extrémistes occupent-ils?

La présence de drapeaux nazis et confédérés a suscité un vif débat à l’émission «La Joute», lundi.

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«Dans tout mouvement de foule et dans tout mouvement d’insurrection, il y a une tendance à la radicalisation», a affirmé Mathieu Bock-Côté.

Ce dernier estime que la présence d’individus et de petits groupes extrémistes demeure marginale et qu’elle n’a rien à voir avec le mouvement général mené par les camionneurs.

«C’est inimaginable que ce drapeau-là soit le représentant des manifestants. C’est le représentant d’une frange dangereuse et fondamentalement toxique dans une société, mais soyons sérieux : les manifestants qui étaient là ne sont pas des néonazis! », clame le jouteur.

Une opinion que ne partage toutefois pas Luc Lavoie. Pour ce dernier, l’ensemble des manifestants se retrouvent associés à des suprémacistes blancs.

«Qu’est-ce qui nous pousse à dire que ce sont tous des groupuscules? Ils l’ont tous vu, le drapeau confédéré et ils l’ont vu, le drapeau nazi», déclare le jouteur.

«C’est juste des marginaux? Non! Si tu embarques là-dedans, c’est parce que tu es d’accord», ajoute Luc Lavoie.

Yasmine Abdelfadel, pour sa part, juge que la présence de ces extrémistes est attribuable à l’absence de véritable leader dans le mouvement de manifestations des camionneurs.

«Ça laisse la place à ces marginaux-là pour prendre toute la place et devenir des porte-parole de ce mouvement», soutient la jouteuse.

Cette dernière explique qu’un porte-parole aurait pu dénoncer les débordements et symboles racistes aperçus à Ottawa au cours des derniers jours.

Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.