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Culture

Quel genre de maman est Anouk Meunier?

De retour à «Chanteurs masqués» cet automne à TVA.

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Michèle Lemieux

2025-07-17T10:00:00Z
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Durant la dernière année, Anouk Meunier a vu son fils, Arnaud, s’épanouir comme jamais auparavant. Avec son amoureux, Daniel Melançon, elle peut désormais souffler un peu et s’investir à nouveau pleinement dans sa carrière. Par ailleurs, c’est avec une joie manifeste que l’enquêtrice reprendra son fauteuil à Chanteurs masqués dès la rentrée, pour une cinquième saison.

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Anouk, votre retour à Chanteurs masqués est toujours source de bonheur, je présume... 

Oui. Et nous avons déjà commencé les tournages. C’est grandiose! Ça donne le ton pour une autre saison enflammée. Je commence à penser à plein de personnalités qui pourraient se cacher derrière les masques et, de ce fait, je constate qu’il y a beaucoup de gens au Québec qui n’ont toujours pas participé à l’émission. Ça sera très difficile, encore une fois... 

Ce genre de projet rassembleur fait-il partie de vos rendez-vous favoris? 

Oui, c'est vraiment dans mes cordes. Tout est là pour me plaire. Quand je m'assois à mon poste d’enquêtrice sur la passerelle, je sais que je vais être éblouie, que je vais rire, que je vais être émue, que je vais voir des numéros époustouflants, que la mise en scène sera incroyable, et que je vais en avoir plein les yeux et les oreilles. On voit l'enthousiasme du public. Je constate que les gens ont autant de plaisir que nous, et ça me fait chaud au cœur. C'est toujours un grand bonheur de retrouver mon équipe. 

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Vous êtes ambassadrice d'Espace Doumandji. Pourrait-on dire que plus le temps passe, plus vous êtes consciente de l'importance de prendre du temps pour vous? 

C'est vrai, même si c’est encore un exercice difficile pour moi. Il faut que je me rappelle que cette sphère de ma vie est aussi importante. Par le biais d'Espace Doumandji, je fixe des rendez-vous, ce qui me permet de me réserver des moments juste pour moi. J'essaie de faire le vide et d'accepter de me laisser chouchouter. 

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Le reste du temps, comment prenez-vous soin de la femme que vous êtes? 

J'aime beaucoup aller marcher, que ce soit seule ou avec une amie. Passer du temps dehors, c'est très ressourçant pour moi. J’ai fait une petite incursion dans le monde du yoga et je veux intégrer cette discipline de façon un peu plus régulière dans ma vie. Je suis quand même assez active, mais apprendre à respirer, à me détendre et à faire le vide, c'est quelque chose qui est plus difficile pour moi. 

Transmettez-vous à votre fils des trucs pour l’aider à se déposer? 

Oui, et je fais souvent ça avec Arnaud: nous prenons trois grandes respirations. Quand il est en perte de contrôle et qu'il est difficile à ramener à un état plus calme, il me dit: «Attends, maman, on va respirer.» Et nous le faisons ensemble. Ça fait du bien à tout le monde. Arnaud ne pourrait pas faire de yoga actuellement, car c'est une véritable petite tornade; il ne resterait pas en place deux secondes!

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Il est donc toujours aussi énergique? 

Oui, mais il a tellement eu une belle évolution dans la dernière année. Arnaud a terminé la maternelle quatre ans cette année. Ç'a vraiment été extraordinaire pour nous et pour lui. C'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver! Il est tombé sur une école et une équipe extraordinaires, et surtout, sur une enseignante en or. C'est vraiment très touchant de voir les pas de géant qu'il a faits. Nous avons confirmé qu'il était capable de bien répondre à une structure, à des consignes claires, il est en mesure d’évoluer en petits et en grands groupes. Il adore l'école et participe très bien aux activités. Pour nous, ç'a été une belle découverte. 

C'est rassurant pour la maman... 

Oui! Ça a changé mon année. Je dis un grand merci à Mme Hélène, son enseignante: une perle! La relation de confiance qu’elle a établie avec Arnaud a fait en sorte qu'il a pu se déployer de la plus belle des façons. Pour moi, c'est rassurant. Je l’ai vu s'acclimater au monde scolaire. Je suis super fière de lui. 

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Ça lui a procuré une belle autonomie... 

Oui, et on en avait besoin parce que j'ai été très présente à la maison, et Daniel aussi. Comme son parcours en garderie a été court, il avait besoin de nouer des amitiés, de rencontrer d’autres enfants et d'autres adultes, de faire d'autres activités dans des lieux différents et d'avoir un horaire aussi. Il a vraiment été comme un poisson dans l'eau dans tout ça et son adaptation s'est faite très rapidement.

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Est-ce que cela a créé un vide dans votre vie? 

Non, pas du tout! (rires) J'étais vraiment rendue là. J'en avais besoin. Lui aussi, d'ailleurs. Je sais que beaucoup de gens disent qu’ils ont pleuré la première journée. Moi, ç'a été le contraire! Je me suis fait un beau café pour commencer ma journée. Alors non, je ne suis pas gênée de prendre du temps pour moi. 

Vous avez été tellement présente pour votre fils... Je ne m'attendais pas à ça! 

(Rires) Je suis encore une maman fusionnelle. Peut-être que je ne devrais pas dire «fusionnelle», parce qu'en fait, je suis parfaitement capable de le laisser aller, entre autres, parce que j’ai été en confiance dès la première seconde. Dès que j'ai rencontré son enseignante, la directrice et l’équipe de l'école, je me suis sentie en confiance. Je savais qu'Arnaud serait bien accompagné.

Avez-vous le sentiment qu'Arnaud est un enfant facile à aimer? 

Oh! Mon Dieu! Oui! Les gens me disent à quel point il est attachant et facile à aimer. C’est un enfant drôle, brillant, allumé et extrêmement curieux. Il connaît plein de choses et il a une mémoire phénoménale. C'est stimulant et agréable pour les adultes. En contrepartie, tout ça fait qu’il est exigeant. Il a constamment besoin d'être nourri et accompagné dans la gestion de ses émotions. C'est un enfant qui est dans les extrêmes. Quand il est dans la joie, il vit une grande joie, mais quand il est en crise, ça peut être une mégacrise. Son enseignante et le personnel de l'école ont bien su lire Arnaud: c’est la raison pour laquelle je suis tellement reconnaissante envers eux. Je savais qu’ils étaient bien placés pour gérer ça de la bonne façon.

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Voir votre fils bien fonctionner vous procure-t-il une certaine satisfaction? 

Je suis vraiment fière de moi. Il y a beaucoup de mamans qui se tapent sur la tête et qui se disent qu’elles ne sont pas assez ceci ou cela. Moi, je n'ai aucun regret. J'ai fait tout ce que je pouvais, au meilleur de mes connaissances et de mon ressenti pour accompagner mon enfant sur la meilleure voie possible. Lorsque je le vois agir, beaucoup de choses me rendent très, très fière. Je vois le chemin parcouru. 

Même si Arnaud est à la maternelle, la maternité demeure-t-elle votre priorité numéro un? 

Oui, et toute ma vie, la maternité restera ma priorité. Mon rôle de maman va toujours rester le plus important et le plus grand rôle de ma vie. Comme il vient de traverser une belle année scolaire, à l’avenir, je vais être un peu moins hésitante à m'engager dans des projets un plus prenants. Maintenant, je suis de plus en plus capable de voir que même si ma vie de maman existe, ma vie professionnelle et ma vie de femme existent aussi. J’arrive de plus en plus à trouver des moments pour voir mes amies. Je comprends qu’il ne faut pas négliger les autres sphères. Sur ce plan, j'avais du temps à rattraper. La dernière année m’a permis de le faire, et ça m’a fait du bien.

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Vous avez pris des risques pour devenir maman, notamment dans votre carrière, et ça vous a réussi! 

Peut-être que c'est de la naïveté de ma part, mais je me dis que le bon projet arrivera toujours. Je n’ai jamais eu peur du vide. Je suis une personne qui a toujours été très confiante. Je sais que c’est un métier qui peut s'arrêter du jour au lendemain, mais ça ne m'a jamais fait peur. Je dirais que c'est un mélange de naïveté et de confiance, mais finalement, la vie m'a toujours bien servie et m’a toujours apporté les bons projets au bon moment. J’ai été choyée et je suis épanouie. 

Vous n’avez jamais le sentiment d'avoir raté quelque chose? 

Non, je n'ai aucun regret. Je n'ai pas le sentiment d'avoir raté quelque chose. Il y a eu des offres auxquelles j'ai renoncé dans les dernières années. Pour l’une d’entre elles, pendant trois secondes, je me suis dit: «Oh! Mon Dieu! Est-ce que j’ai fait la bonne affaire?» Mais ça n'aurait pas eu de bon sens. Il faut toujours s'écouter. Parfois, on cherche la réponse un peu partout, mais notre petite voix intérieure ne nous ment pas. 

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En terminant, un mot sur votre amoureux. Avez-vous réussi à entretenir votre relation de couple à travers la parentalité, la carrière et tout le reste? 

Autant ç’a été une année de rattrapage pour moi, autant ça l’a été pour Daniel. Il a vraiment repris ses engagements, et il en a de nouveaux. Il a son podcast, Golf le monde, il fait des voyages de golf et il a fait des voyages de ski un peu plus tôt cette année. Il donne aussi des leçons de golf. On dirait qu’on peut maintenant vaquer à nos occupations en ayant le cœur plus léger. Cette année, nous avons eu de belles preuves qu'Arnaud évoluait super bien dans un cadre scolaire. Ça nous a donné des ailes. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu des moments plus creux. C'est sûr que ça reste un défi pour n'importe quel couple, n'importe quelle famille, mais nous avons réussi à trouver un certain équilibre à travers tout ça. 

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Car il ne faut pas perdre de vue que le couple est à la base de la famille... 

Oui, et en même temps, c'est important pour moi que les gens ne pensent pas que tout est toujours merveilleux parce que pour nous, ça ne l’est vraiment pas tout le temps. Les gens disent souvent: «Quel beau couple du showbiz!» Je trouve ça important de dire que, comme pour tous les couples et toutes les familles, ça n’a pas toujours été facile. Tout le monde vit des difficultés.

Il ne faut pas se perdre de vue en dépit de tout ça... 

Effectivement. Cette dernière année nous a aussi fait réaliser des choses. Nous sommes loin d’être un couple parfait! Comme tous les couples, nous avons eu nos défis et nous continuons à en avoir... mais nous continuons de ramer dans la même direction. 

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