Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

Autiste et majeur: Québecor donne 1 million $ à la fondation de Sophie Prégent et Charles Lafortune

Partager

Guillaume Picard | Agence QMI

2021-11-05T19:39:27Z
2021-11-05T23:04:02Z
Partager

Parce qu’à l’âge adulte les autistes n’ont pratiquement plus droit à des services, la Fondation Autiste & majeur, fondée il y a un an par les comédiens Sophie Prégent et Charles Lafortune, travaille à l’ouverture de centres de jour pour maintenir leurs acquis et les aider à s’intégrer à la société. 

• À lire aussi: Centre d’autisme À pas de géant: 10 millions $ encore à amasser

Le premier de ces centres de jour adaptés aux besoins des autistes de 21 ans et plus sera créé dans la nouvelle école À pas de géant, qui doit être construite d’ici 2023 dans les Shop Angus, à Montréal.

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Pour mener à bien ses missions, la fondation des deux artistes a besoin du soutien d’entreprises et d’autres organisations caritatives. Québecor, sous l’impulsion de son président et chef de la direction, Pierre Karl Péladeau, a annoncé vendredi un don de 1 million $ à la Fondation Autiste & majeur.

Le couple composé de Pierre Karl Péladeau et Pascale Bourbeau ont tissé des liens avec la famille Prégent-Lafortune. C'est de cette manière qu'ils ont été sensibilisés à la cause. 

«Sophie et Charles auraient pu en faire leur affaire, mais nous les connaissons comme un homme et une femme qui s'investissent dans la collectivité, dans la société et de par cette générosité, ils sont en mesure de participer étroitement avec tous ceux et celles qui vivent les mêmes expériences», explique Pierre Karl Péladeau. 

Publicité

«Cet argent fait en sorte qu’on peut amorcer les projets plus rapidement. C’est 1 million $ sur cinq ans, ça donne une espèce de garantie tous les ans. On est dans le concret, notre directrice générale travaille déjà avec la santé publique», a dit en entrevue Sophie Prégent, en marge de l’annonce faite au Dock619, à Longueuil.

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

Sophie Prégent et Charles Lafortune savent de quoi ils parlent en tant que parents de Mathis, qui est autiste non verbal et qui aura bientôt 20 ans.

«La grosse question, c’est que fais-tu quand tu es un autiste de 21 ans et que tu te lèves le matin? L’apprentissage qui se poursuit, la préservation des acquis, ces centres de jour qu’on veut créer vont être à l’intersection de beaucoup de choses», a indiqué Charles Lafortune, qui souhaite un déploiement dans plusieurs régions au cours des prochaines années.

«L'intégration au travail, la formation, autant pour des autistes que des entreprises qui disent ''moi j'aimerais ça en avoir, avec la pénurie d'emploi, comment je fais, je ne sais pas quoi faire?''», ajoute-t-il. 

Après Montréal, Québec devrait suivre, puis la plupart des grands centres dans chaque coin de la province. Ainsi, en plus des services offerts aux autistes adultes, les familles vont pouvoir obtenir du répit.

Joël Lemay / Agence QMI
Joël Lemay / Agence QMI

La fondation collabore de près avec le ministère de la Santé. 

«C'est nouveau ce que je vois là», note Sophie Prégent. «Pierre Karl Péladeau et Lionel Carmant dans la même conférence de presse en disant, ''c'est cool, on va travailler ensemble'', j'avais juste envie de dire ''ben enfin!'' Ça va exister, on va avoir un beau partenariat.»

«On a eu la capacité de travailler ensemble dès le début, et là on va pouvoir répondre aux besoins de manière beaucoup plus spécifique», a souligné le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, qui prenait part à l’annonce. «On va s’assurer que dans chaque projet qu’ils vont développer, le ministère de la Santé va fournir les services requis, les professionnels requis.»

Pour Pierre Karl Péladeau, les gens d’affaires et les entreprises doivent contribuer à la société, une valeur que lui a transmise son père, Pierre Péladeau. Il encourage plus d’entreprises à embrasser des causes importantes, qui font une différence.

«Une entreprise est une cellule sociale, et en tant que cellule sociale elle doit également agir plus largement que purement et simplement, pour ses actionnaires. Il y a les citoyens, la collectivité, la communauté, l’environnement, c’est la raison pour laquelle les entreprises doivent s’investir pour combattre les GES, s’investir socialement et au niveau socioéconomique pour qu’on puisse participer à l’enrichissement collectif et à l’amélioration du bien-être de chacune et chacun», a dit M. Péladeau.

Publicité
Publicité