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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Québec pourrait déposer un projet de loi «rapidement» pour abolir le serment au roi

Simon Jolin-Barrette, leader parlementaire de la CAQ
Simon Jolin-Barrette, leader parlementaire de la CAQ Photo d'archives, Didier Debusschère
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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2022-11-02T18:46:34Z
2022-11-03T03:27:36Z
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Le gouvernement Legault pourrait déposer rapidement un projet de loi pour abolir le serment au roi. Québec solidaire considère cette avenue avec intérêt, si bien que les trois élus péquistes risquent de se retrouver seuls dans leur mouvement de contestation. 

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« Le gouvernement est prêt à aller rapidement avec le dépôt d’un projet de loi », a assuré le leader parlementaire de la CAQ, Simon Jolin-Barrette, au sortir d’une rencontre avec ses vis-à-vis des autres formations politiques. 

L’idée de modifier la loi est évoquée depuis le début de la fronde menée par le PQ et QS contre le serment à la couronne britannique, mais un dépôt à brève échéance pourrait permettre de dénouer l’impasse.  

  • Écoutez la chronique de Thomas Mulcair via QUB radio :

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Le leader parlementaire de Québec solidaire, Alexandre Leduc, a saisi la balle au bond.

« C’est un élément nouveau, un élément important, qui doit être rapporté à mon caucus et à ma gang pour qu’on l’évalue », a-t-il commenté. 

La lettre du président de l’Assemblée nationale, mardi, qui menaçait de faire expulser les députés récalcitrants du Salon bleu par la sergente d’armes de l’Assemblée nationale, fait également partie des « éléments nouveaux » à considérer pour QS.

M. Leduc souhaite toutefois obtenir des précisions sur la nature du projet de loi et s’assurer qu’il sera appelé et débattu sous peu. 

Toutes les options

Le péquiste Joël Arseneau planche pour sa part sur une solution politique afin de permettre aux députés de son parti de siéger sans promettre allégeance à Charles III. 

Mais son chef, Paul St-Pierre Plamondon, n’écarte aucune option, qu’il s’agisse de se plier au protocole, de s’abstenir de siéger ou de se présenter au Salon bleu malgré la menace d’expulsion. 

« Toutes les options sont sur la table et on ne se commettra pas trop longtemps à l’avance », a-t-il déclaré plus tôt dans la journée. 

Statut des partis 

Les élus étaient réunis pour discuter du statut de QS et du PQ, qui n’ont pas obtenu les scores minimaux pour être reconnus comme groupes parlementaires. 

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Les leaders doivent s’entendre sur les ressources et le temps de parole qui seront accordés aux deux partis politiques. 

QS souhaite obtenir une place proportionnelle à son poids en chambre. « On représente maintenant un tiers de l’opposition. [...] On s’attend à occuper un tiers de l’espace de l’opposition, dans les commissions, dans les questions, etc. », a fait savoir M. Leduc. 

Avec ce calcul au prorata, le PQ pourrait voir son poids réduit en chambre. 

Malgré tout, Alexandre Leduc assure que sa formation n’entend pas être « dans les jambes du Parti Québécois » qui souhaite également se voir accorder plus de temps et de ressources que son poids à l’Assemblée nationale.

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