Pier-Luc Funk sur les traces de son mentor Patrice Robitaille dans l'adaptation de «Québec-Montréal» au théâtre d'été


Sarah-Émilie Nault
Pour Pier-Luc Funk, jouer dans la version théâtrale du film culte de 2002 Québec-Montréal est très significatif puisqu’il y joue le rôle originalement tenu par son mentor, Patrice Robitaille. «J’ai 100% appris le métier avec lui », raconte l’acteur qui a fait, en sa compagnie, ses débuts au grand écran à l’âge de 12 ans.

«Québec-Montréal est un classique pour moi et toute ma gang. Patrice Robitaille, Pierre-François Legendre, François Létourneau, ce sont eux qui m’ont donné envie d’être comédien», confie Pier-Luc Funk.
L’idée de transposer l’histoire de Québec-Montréal sur les planches est venue lorsque ses amis et lui en ont fait une lecture aux Rendez-vous du cinéma québécois. Avec Catherine Brunet, Charlotte Aubin, Antoine Pilon, Mickaël Gouin, Louis Carrière, Patrick Emmanuel Abellard et Simon Pigeon, ils sont allés cogner à la porte de la compagnie de théâtre Monarque qui les a accueillis à bras ouverts.
«Il y a quelque chose qui me nourrit dans le fait de répéter et de jouer avec mes amis. Je les admire tous, mes amis. Je suis très fan d’eux», confie l’acteur âgé de 30 ans.
Pier-Luc Funk promet une mise en scène (signée Pierre-François Legendre, justement!) très inventive qui leur permettra de sortir de la voiture pendant ce trajet pour le moins tumultueux entre Québec et Montréal.
« En plus, je reprends le rôle de Patrice «Rob» Robitaille. Il était content quand il l’a su. Pat et moi, on a un lien particulier. Je suis tellement heureux d’avoir fait mes débuts dans le métier avec lui. Il m’a montré ce qui est le plus le fun de ce métier. C’est un pro, il se donne à 100%, il est drôle, il s’intéresse à améliorer les scènes, il prend soin de l’équipe. Je l’ai regardé travailler et j’ai tout assimilé comme une éponge», dit l’acteur qui considère la comédie plus difficile à jouer que le drame.

Cinéma, télé et impro
Outre Québec-Montréal, Pier-Luc Funk travaille actuellement à l’écriture de son film avec son ami Jean-Carl Boucher. Les deux acteurs seront en vedette de cette «comédie qui peut faire pleurer et qui sera un peu inspirée de la série Les invincibles». Il tournera aussi dans une série dont il ne peut rien dire cet été et poursuit son ascension dans le monde de l’impro alors qu’il se trouve en demi-finale de la LNI.
«L’impro, c’est mon premier amour. C’est comme mon gym. C’est ce qui m’a convaincu que j’étais capable d’écrire et de jouer. Ça a été mon école de théâtre. Pouvoir faire sa place et marquer ce jeu, c’est immense pour moi», ajoute le comédien.
