Que font les secrétaires d’État au Parlement?


Andrea Lubeck
Le premier ministre Mark Carney a dévoilé mardi la composition de son conseil des ministres. Parmi les 38 députés qui se voient attribuer des responsabilités supplémentaires, on compte 10 secrétaires d’État. Voici en quoi consistent leurs fonctions, qui diffèrent un peu de celles des ministres.
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Plusieurs anciens ministres du gouvernement de Justin Trudeau ont retrouvé le portefeuille qu'ils avaient au moment du déclenchement des élections. C'est le cas de François-Philippe Champagne aux Finances, de Chrystia Freeland au Transport et au Commerce intérieur et de Steven Guilbeault à l’Identité et à la Culture canadienne.
De nouveaux venus se voient également accorder les responsabilités de ministre. C’est le cas notamment de Joël Lightbound, qui devient ministre de la Transformation du gouvernement, Travaux publics et Approvisionnement, et de Marjorie Michel, nommée ministre de la Santé.
Des secrétaires d'État
Nathalie Provost (Nature), Anna Gainey (Enfance et la Jeunesse), Ruby Sahota (Lutte contre la criminalité) et sept autres élus ont plutôt été nommés à titre de secrétaires d’État.
Tout comme un ministre, les secrétaires d’État s’occupent d’un dossier spécifique. Ils œuvrent cependant dans le cadre du portefeuille plus vaste d’un ministère, c'est-à-dire qu’ils n’ont pas l’autorité d’engager des dépenses sans l’aval du ministre.
Les secrétaires d’État ne participent pas non plus à toutes les réunions du Conseil des ministres, puisqu’ils n’en sont pas membres. Ils peuvent y être invités lorsqu’il est question de leurs responsabilités.
Les secrétaires d’État reçoivent également un salaire moins élevé que les ministres: 284 500$ au lieu de 309 700$. Ils ne reçoivent pas l’allocation automobile de 2000$.
Cette fonction a été créée par Jean Chrétien lorsqu’il était premier ministre.