«Que ceux qui essaient de vous faire peur aillent se faire foutre!»: Pedro Pascal demande au monde du cinéma de ne pas se laisser intimider par Donald Trump
Maxime Demers
Les langues commencent à se délier au Festival de Cannes. Après le discours virulent de Robert De Niro il y a quelques jours, c’était au tour de l’acteur Pedro Pascal de s’en prendre à Donald Trump, samedi passé.
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De passage sur la Croisette pour présenter le nouveau film d’Ari Aster, Eddington, l’acteur d’origine chilienne a vivement critiqué Trump et a demandé à ses pairs de ne pas se laisser intimider par le président républicain et par ses menaces de tarifs douaniers.
«Que ceux qui essaient de vous faire peur aillent se faire foutre! Continuez à raconter des histoires, continuez à vous exprimer et continuez à vous battre pour qui vous êtes.
Il a ajouté qu’il fallait «combattre» et «ne pas les laisser gagner».
Questionné aussi sur les politiques d’immigration de Trump, Pedro Pascal a évoqué sa situation et celle des membres de sa famille, des réfugiés d’origine chilienne.
«Je veux que les gens soient en sécurité et protégés. Je veux aussi vivre du bon côté de l’Histoire. Je suis un immigré, mes parents sont des réfugiés chiliens, je suis aussi réfugié.»
«Nous avons fui une dictature et j’ai eu le privilège de grandir aux États-Unis après avoir trouvé l’asile au Danemark. Si ça n’avait pas été le cas, je ne sais vraiment pas ce que nous serions devenus. Je serai donc toujours favorable à la protection des demandeurs d’asile.»
«Un président inculte», selon De Niro
Rappelons que Robert De Niro avait aussi critiqué la politique de Donald Trump en recevant une Palme d’or d’honneur lors de la soirée d’ouverture du Festival de Cannes, mardi passé.
«Le président inculte américain [...] a tout simplement coupé les fonds pour les sciences humaines, pour la formation supérieure, et il annonce maintenant 100% de droits de douane sur les films produits à l’extérieur des États-Unis», a dénoncé le légendaire acteur de 81 ans.
«C’est inacceptable [...] et ce n’est pas simplement un problème américain, c’est un problème de portée internationale».