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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Quatre personnes manquent à l’appel: écrasement d’hélicoptère au nord de Natashquan

L'accident est survenu dans un secteur boisé difficile d'accès

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Michael Nguyen et Zoé Arcand

2025-06-21T14:00:34Z
2025-06-22T13:54:42Z
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Un hélicoptère qui transportait une patiente s’est écrasé dans un lac de la Côte-Nord. Quatre personnes manquent à l’appel tandis que les opérations de recherche se poursuivent.

Selon nos informations, le terrible accident est survenu un peu avant 22h30 vendredi soir, au nord de Natashquan, sur la Côte-Nord, lors d’un transport d’urgence par Airmedic.

«L’intervention est en cours, a expliqué la porte-parole de la Sûreté du Québec Élizabeth Marquis. Selon les premières informations, il y avait cinq personnes à bord, quatre d’entre elles manquent à l’appel.»

L’entreprise de transport d’urgence avait été contactée jeudi et son équipe s’était envolée vendredi matin pour secourir une personne blessée, rapporte la gestionnaire au développement des affaires et communications stratégiques, Raphaelle Bourgault.

À bord de l’hélicoptère se trouvaient, en plus de la patiente, quatre membres de l’équipage d’Airmédic.

Capture d'écran Google Maps
Capture d'écran Google Maps

Un survivant

La personne qui a survécu aurait réussi à s’extirper. Blessée, elle a été transportée en centre hospitalier. Sa vie ne serait pas en danger, selon la SQ.

L’accident est survenu dans un secteur boisé et difficile d’accès, si bien que les Forces armées canadiennes ont été demandées en assistance. L’hélicoptère aurait sombré dans un lac, selon nos informations.

Un poste de commandement a été érigé sur place, et des spécialistes sont en train de faire des recherches tant terrestres qu’aériennes.

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Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a été avisé et procédera à une enquête, en collaboration avec la Sûreté du Québec. On ignore encore les circonstances qui auraient mené à l’accident.

«Les services d’urgence ont été immédiatement dépêchés sur les lieux, et le personnel d’Airmedic collabore étroitement avec les autorités et les premiers intervenants afin de gérer la situation et de fournir l’assistance nécessaire», a affirmé l’entreprise par voie de communiqué.

Airmedic, une entreprise montréalaise, est spécialisée dans le transport médical aérien. Elle offre tant des services de rapatriement aéromédical que des évacuations d’urgence ou du soutien opérationnel.

Ce sont eux qui se rendent dans des endroits trop éloignés pour obtenir l’aide du 911.

C’est d’ailleurs cette entreprise qui avait été retenue pour assurer le transport d’urgence par hélicoptère lors du dernier Grand Prix à Montréal, la semaine passée.

«Airmedic tient à exprimer son soutien à toutes les personnes touchées par cet événement», conclut le communiqué qui diffusera de plus amples informations dès qu’elles seront confirmées.

Le ministre Ian Lafrenière, responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, et député de Vachon, a offert ses pensées à toute l’équipe d’Airmedic et leurs familles, tout en remerciant les Forces armées canadiennes et la Sûreté du Québec qui effectuent des recherches.

Il a rappelé que l’entreprise est très impliquée auprès de plusieurs communautés des Premières Nations.

En entrevue à TVA Nouvelles, le pilote de ligne à la retraite et expert en aviation civile Jean Lapointe a rappelé que l’écrasement est survenu dans une zone inhospitalière, qui peut rendre le pilotage plus compliqué. Or, les pilotes d’Airmedic sont bien formés et utilisent des appareils «robustes et sécuritaires».

«Je suis certain que toutes les règles ont été suivies», a-t-il commenté en rappelant que la priorité était de retrouver les personnes qui manquent à l’appel.

Des organisations telles qu’Urgences-santé ou la Corporation des paramédics du Québec ont offert leur soutien aux familles, proches et collègues des victimes.

«Nos pensées accompagnent particulièrement les équipes d’intervention préhospitalière, dont le dévouement et le courage sont au cœur de notre système de santé», a affirmé l’Association des infirmières et infirmiers d’urgence du Québec.

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