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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Quatre nouvelles victimes alléguées du présumé agresseur de Lennoxville

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Guillaume Cotnoir-Lacroix

2025-07-22T16:29:02Z
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L’agresseur sexuel en série allégué James Douglas Escamilla, qui avait été arrêté à Lennoxville avec des sous-vêtements féminins en sa possession, voit de nouveau son dossier s’alourdir. Quatre nouvelles victimes accusent le Sherbrookois de 33 ans d’agression sexuelle.

• À lire aussi: Sherbrooke: arrêté avec un string après avoir agressé une femme dans son sommeil

M. Escamilla, qui fait aussi face à un nouveau chef d’accusation d’introduction par effraction, a comparu mardi matin, au palais de justice de Sherbrooke.

L’accusé demeure détenu depuis qu’il a été arrêté, tard dans la nuit du 18 avril, après une soirée qui l’a vu multiplier les introductions par effraction. Lors de cette nuit, il serait entré dans au moins dix résidences et aurait, dans l’une d’elles, agressé sexuellement une femme dans son sommeil.

L’agresseur sexuel en série allégué James Douglas Escamilla.
L’agresseur sexuel en série allégué James Douglas Escamilla. Capture d’écran Facebook

Deux des nouvelles victimes alléguées auraient subi une agression sexuelle de la part d’Escamilla lors de cette même soirée d’avril dernier. Les deux autres victimes à avoir porté plainte récemment auraient plutôt été agressées sexuellement dans un autre contexte, entre décembre 2024 et avril dernier. Stéphanie Landry, procureure aux poursuites criminelles et pénales, ne pouvait en dire davantage sur les faits reprochés, mardi matin.

«La médiatisation de l’arrestation de M. Escamilla a amené deux autres personnes à porter plainte contre lui et évidemment, la médiatisation de sa comparution aujourd’hui pourrait avoir le même effet», pense Mme Landry, qui invite de potentielles victimes à appeler les policiers.

Avant même son arrestation en avril, James Douglas Escamilla se trouvait déjà en liberté sous conditions pour une autre agression sexuelle alléguée et du harcèlement. En vertu de ses conditions de remise en liberté, il lui était interdit de quitter son domicile entre 22h et 7h et devait porter un bracelet antirapprochement.

Si jamais la défense demandait à ce qu’Escamilla soit libéré pour la durée des procédures judiciaires, la Couronne compterait s’y opposer, a confirmé la procureure Landry.

«Autant pour le risque de récidive que pour le critère de déconsidération de la justice, qu’est-ce qu’un public bien informé en penserait?» s’est demandé Me Landry en mêlée de presse, rappelant que M. Escamilla était déjà sous le coup de conditions de remise en liberté lorsqu’il aurait récidivé en avril.

Si une enquête sur remise en liberté devait se tenir, elle aurait lieu en septembre.

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