Quatre gestes à poser pour tenter de ralentir la propagation de virus respiratoires
Agence QMI
Le directeur national de santé publique a averti lundi que le mois de décembre sera difficile, avec une hausse rapide des infections à la grippe et à la COVID-19. Tour d’horizon des gestes qu’il est possible de poser pour tenter de ralentir la propagation de ces virus.
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Porter le masque en public
Bien qu’il ne soit pas obligatoire, le port du masque, spécialement dans les milieux clos, est fortement recommandé et encouragé.
«Le port du masque contribue à vous protéger et contribue à réduire la transmission des virus. [...] Ce n’est pas juste une question de COVID, mais aussi de grippe. C’est une question de civisme, pour vous permettre d’éviter de l’attraper, mais aussi de le donner aux autres», a plaidé le Dr Luc Boileau.
Se faire vacciner
En plus de se faire vacciner contre la COVID-19, les Québécois peuvent se faire vacciner contre la grippe gratuitement depuis deux semaines. Or, les premières données montrent que le taux d’efficacité du vaccin semble avoisiner les 50 %, un résultat enviable pour le vaccin contre la grippe, dont l’efficacité varie grandement d’une année à l’autre.
«Ce n’est pas nécessaire que tout le monde aille se faire vacciner contre l’influenza [...]. C’est vraiment les groupes qu’on a ciblés. On a vu une remontée de la vaccination contre l’influenza pour les groupes plus à risque», a noté le Dr Boileau, en faisant allusion aux aînées, aux gens atteints de maladies chroniques, au personnel de la santé et aux femmes enceintes.
Rester à la maison si on est malade
Autant que possible, les Québécois atteints de syndromes grippaux, qu’ils soient liés à la COVID-19 ou non, feraient mieux de rester à la maison pour éviter de donner leur virus à autrui.
Ceux qui ne peuvent éviter de se rendre au travail ou à l’école sont très fortement encouragés à porter le masque pour éviter de contaminer leurs pairs.
Éviter les contacts
En outre, en pleine période de réjouissances et de fêtes de bureau, les gens malades devraient rester sagement à la maison, a proposé le Dr Boileau, en soulignant cependant qu’il ne recommande pas d’annuler les célébrations.
Cette recommandation est particulièrement valide pour les parents de nourrissons de moins de six mois.
«Ce n’est pas le moment d’exposer inutilement les enfants. Il y a un souci de réduire les contacts avec les gens qui ne vivent pas sous le même toit. Ce n’est pas le moment de montrer son petit bébé. Il faut les protéger», a fait valoir le médecin.