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L'article provient de TVA Sports
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Quatre faits incroyables à propos du contrat de Kaprizov

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Agence QMI

2025-09-30T16:43:35Z
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Il fallait s’y attendre avec les négociations quasi publiques amorcées entre Kirill Kaprizov et le Wild du Minnesota, mais celui-ci est devenu mardi le joueur le mieux payé de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH).

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Or, ce contrat de huit ans et 136 millions $ représente une surprise à plus d’un niveau. Voici quatre faits ahurissants à propos de cette entente.

Une structure particulière 

Cela peut paraître complètement fou, mais Kaprizov aura l’un des plus petits salaires du circuit pendant cette période. C’est que l’immense majorité de l’argent lui sera remis en bonis à la signature. Chaque 1er juillet jusqu’en 2033, il recevra entre 18,1 et 12,7 millions $.

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Le Russe n’aurait pas pu toucher davantage que 19,1 millions $ dans une seule saison puisqu’il aurait alors compté pour plus que 20% de la masse salariale du Wild en 2025-2026, ce que la LNH interdit. Le plafond salarial devrait augmenter à 104 millions $ en 2026-2027, mais le chiffre magique dans les négociations de contrat reste encore le 95,5 millions $.

Pour le club, ça l’assure de bien payer Kaprizov, 28 ans, pour ses meilleures années de hockey. Si sa production décline vers la fin de l’entente, racheter le contrat fera moins mal au cœur.

Au Minnesota, on espère surtout moins regretter ce pacte que les contrats jumeaux de Zach Parisé et Ryan Suter, des ententes de 13 ans et 98 millions $ signées en 2012. Elles ont été rachetées en 2021 et le Wild les paiera jusqu’en 2029...

Trois pour un

Pas de doute, Kaprizov sera la machine offensive du Wild à long terme. L’équipe a une confiance aveugle envers l’ailier gauche, tellement qu’il gagnera l’équivalent du salaire des trois autres attaquants les mieux payés par le club.

Matt Boldy (7 millions $), Joel Eriksson Ek (5,25 millions $) et Marco Rossi (5 millions $) cumulent à eux trois un salaire de 17,25 millions $, contre 17 millions $ pour Kaprizov. Disons que c’est assez inédit dans la LNH.

Les joies de l’inflation

Il y a exactement 20 ans, la ligue changeait la donne en imposant à ses 30 équipes un plafond salarial. Celui-ci a été établi à 39 millions $ US et n’a cessé d’augmenter depuis.

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C’est donc dire que le salaire de Kaprizov prendrait 43,6% de la masse du Wild à l’époque. C’est tout un revirement de situation pour cette franchise.

En 2005-2006, Marian Gaborik était le joueur le mieux payé du Minnesota. Son salaire de 2,68 millions $ lui valait le 87e rang de toute la LNH. Huit membres de l’équipe seulement faisaient 1 million $.

Dans le circuit Bettman au complet, c’est Jaromír Jágr (8,36 millions $) qui gagnait le plus d’argent il y a 20 ans. Le calcul est simple: les salaires ont doublé depuis!

Une armoire à trophées peu remplie

Même s’il sera bien mieux payé qu’eux, Kaprizov n’a pas la feuille de route de Connor McDavid, Leon Draisaitl, Nathan MacKinnon, Nikita Kucherov ou Auston Matthews. Ceux-ci ont tous remporté un trophée Hart, Ted-Lindsay, Art-Ross ou Maurice-Richard.

Il a bien beau avoir mis la main sur le titre de recrue de l’année en 2020-2021, ça ne le fait pas aussi bien paraître sur le papier que les cinq joueurs mentionnés plus haut. Il a une saison de 100 points et trois de 40 buts à sa fiche, et c’est tout.

Il faut dire que tous les éléments étaient réunis pour qu’il puisse toucher le gros lot. Il a le potentiel pour devenir le plus grand joueur de l’histoire du Wild. Le directeur général Bill Guerin devait convaincre Kaprizov tout de suite afin de parer à toute éventualité en 2025-2026, notamment au niveau des blessures.

Rappelons que le Minnesota n’a pas franchi le premier tour éliminatoire depuis 10 ans.

L’agent Paul Theofanous mérite aussi ses fleurs, lui qui y est allé d’un coup de maître, notamment en refusant une offre de huit ans et 128 millions $.

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