Quand voyager 6 mois par année coûte moins cher que vivre au Québec

Maude Larin-Kieran
Voyager pendant la moitié de l’année peut-il revenir moins cher que vivre au Québec à temps plein? Tout à fait, selon la créatrice de contenu @florennce99 qui documente ses dépenses à l’étranger sur les réseaux sociaux.
Florence Lavoie affirme parvenir à mettre autant d’argent de côté en voyage qu’au Québec, notamment grâce à des hébergements à bas prix et un mode de vie minimaliste.
«Je mets autant d’argent de côté en voyage qu’au Québec», assure Florence Lavoie qui, depuis 2021, voyage six mois par année, soit le maximum autorisé au Québec afin de pouvoir toujours avoir droit au régime d’assurance maladie.
Un lit à 10$ la nuit
Si vous la suivez, vous le savez déjà: Florence aime partager ses aventures et ses bons coups lors de ses périples en Europe ou en Asie.
@florennce99 Comment sauver 1330$ sur un vol ✈️ #travelhacks #volmoinscher #googleflights ♬ Calm LoFi song(882353) - S_R
«Cette chambre me coûte 10$ la nuit», lance la créatrice de contenu dans une vidéo en direct du Mexique. En Espagne, son hébergement dans une auberge de jeunesse lui coûtait en moyenne 22$ la nuit pour un total de 660$ par mois. Sauf en haute saison, Florence réserve son hébergement «quelques jours à l’avance» et parvient à trouver facilement des chambres à petit prix.
Pour se nourrir, elle dépense entre 50$ et 100$ par semaine, en privilégiant des restaurants locaux et en consultant des applications d’économies. «Quand j’étais en Italie, c’est certain que j’allais au restaurant manger de la pizza, mais sinon, je vais utiliser des applications comme To Good To Go», explique celle qui vit en Thaïlande pour le mois de janvier.
C’est moins que la moyenne québécoise de 334$ d’épicerie mensuelle pour une personne seule, selon un rapport sur les prix alimentaires publié par un consortium d’universités canadiennes.
Pour ses déplacements en avion, Florence priorise les vols au rabais. «Quand j’étais en Europe, il y avait parfois des vols à 10 euros, c’était fou, alors je fais mes choix en fonction de ça», explique celle qui est suivie par 50 000 abonnés sur Instagram
Bien qu’un billet d’avion représente une dépense importante, la voyageuse relativise son coût en la comparant aux frais associés à une voiture et son entretien au Québec.
«Je n’ai rien à payer de ça en voyage», précise-t-elle.
Consommer différemment
Au quotidien, elle chérit la liberté et les rencontres que la vie de nomade numérique lui apporte.
«Autant avec les locaux, autant avec d’autres touristes, ça t’apporte juste plein de belles connexions», lance la femme de 28 ans.
Parcourir le monde avec un sac à dos amène Florence à revoir sa manière de consommer. «C’est facile au Québec d’aller sur Amazon et de commander quelque chose ou de s’acheter un morceau de vêtement. Ici, je n’ai pas accès à ça et je n’ai surtout pas de place», affirme la femme qui habite la Rive-Nord de Montréal lorsqu’elle vit au Québec.
Tendance du «workation»
Près de 51% des Québécois âgés entre 25 et 40 ans envisagent sérieusement de combiner travail et voyage à l’étranger (workation ou «travances» en français), selon un sondage commandé par la société montréalaise FlightHub l’an dernier.
La créatrice de contenu souligne que cette vie nomade n’est pas faite pour tout le monde.
«Ce n’est pas stable, je change souvent d’endroits, je suis loin de ma famille», explique-t-elle.
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