Quand le cancer frappe

Je suis une femme de 55 ans qui a toujours joui d’une bonne santé. Il y a trois ans, quand on m’a dit que j’étais frappée par un cancer, je ne le croyais pas, et j’ai mis quelques jours à me réveiller de ce que je croyais être un cauchemar.

Ce n’en était pas un. C’était ma triste réalité. J’ai donc cessé de travailler pour me consacrer à ma guérison. Ce fut long, car les traitements de chimio m’ont assommée, encore plus quand une petite récidive s’est annoncée.

Heureusement, ma grande de 20 ans s’est tenue à mes côtés, ainsi que ma sœur qui m’a épaulée sans relâche. Parce que voyez-vous, l’homme qui était mon chum au moment du diagnostic a filé dans la nature quand il a su ce que j’avais, avec pour simple explication que « lui la maladie, il n’était pas capable de dealer avec ça ! »

J’ai repris le travail depuis quelques mois, et ma foi, ça se passe pas trop mal. Mes collègues étaient heureux de me revoir et moi aussi. Comme j’habite un peu à l’extérieur de Montréal, j’ai pu bénéficier de l’aide de la Fondation québécoise du cancer, et je tiens à lui rendre hommage en vous écrivant. Cet organisme que ma sœur avait sollicité en mon nom les ont soutenues elle et ma fille, en plus de m’enlever un certain poids sur les épaules. Sans parler de sa nouvelle porte-parole qui s’adonne à être ma chanteuse western préféré, Guylaine Tanguay. Je vois même là-dedans un signe d’en haut pour me dire que je suis guérie !

Une femme qui a toujours cru aux miracles

Personnellement je ne crois pas que les miracles existent, bien que dans le fond, je n’en sache rien. Profitez bien de votre rémission en remerciant vos deux anges gardiennes d’avoir été là pour vous au bon moment. Quant à la Fondation québécoise du cancer, je souligne qu’elle est en campagne de financement, et que vos élans généreux lui permettent de survivre en aidant les gens atteints de cancer.