Montréal a eu la pire qualité de l’air au monde samedi

Samedi matin, la métropole se trouve en tête de la liste des villes ayant la pire qualité de l’air au monde, à cause de la fumée des feux de forêt dans l’Ouest canadien.

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C’est ce que rapporte le site de surveillance IQAir qui a qualifié la qualité atmosphérique montréalaise de «mauvaise pour la santé».

Un bulletin spécial a été publié par Environnement Canada samedi matin, indiquant que «la fumée provenant des feux de forêt des Prairies cause une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite».

En fin d'après-midi, Montréal se trouvait à la 9^e position du site IQAir, juste avant New York.

Les Laurentides, la Mauricie, l’Estrie, le Centre-du-Québec et la grande région de Montréal sont visés par ce bulletin d’Environnement Canada, qui pourrait perdurer jusqu'à dimanche matin.

Plusieurs villes de ces régions sont affectées par la pollution atmosphérique, selon IQAir.

En Estrie, l’indice s’élevait à 183 pour la ville de Sherbrooke, et à 190 pour Montréal, ce qui est considéré comme mauvais pour la santé. Les indices des villes de Drummondville et de Trois-Rivières étaient respectivement chiffrés à 187 et 177, toujours selon l’agence environnementale.

Réagissant dans X au bulletin sur la mauvaise qualité de l’air dans la métropole, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a recommandé aux personnes vulnérables «d’éviter toute activité physique à l’extérieur».

«Nous vous invitons à suivre les consignes de la santé publique», a-t-elle écrit. «La situation devrait s’améliorer au courant de la journée demain.»

Voici le classement des villes avec la pire qualité de l’air, samedi matin, selon IQAir:

1. Montréal (184)
2. Jakarta (162)
3. Kinshasa (157)
4. Kuala Lumpur (135)
5. Manama (134)
6. Doha (134)
7. Kuching (122)
8. Bagdad (117)
9. Manille (111)
10. Dubaï (105)

Des risques pour la santé

L’agence fédérale recommande de limiter le temps passé à l’extérieur et d’envisager de réduire ou de réorganiser les sports, activités ou événements prévus à l’extérieur, considérant que les concentrations de fumée élevées augmentent les risques pour la santé.

«Les personnes les plus à risque aux effets de la pollution atmosphérique sur la santé, comme les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes et les nourrissons, devraient demander une assistance médicale en cas de symptômes», recommande l’agence gouvernementale.

Rappelons que, bien que le Québec soit majoritairement épargné jusqu’à maintenant, plus de 500 feux de forêt ont toujours cours à travers le Canada, dont plusieurs centaines sont non maîtrisés. En tout, 5,5 millions d’hectares ont déjà brûlé, selon le gouvernement fédéral.