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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Qu’est-ce que la WNBA, la ligue qui compte parmi ses propriétaires Geoff Molson, Serena Williams et Tom Brady?

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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-09-23T16:30:37Z
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La WNBA, la ligue dans laquelle évoluera le Tempo de Toronto l’an prochain, est en pleine expansion. Il n’est donc pas étonnant que des propriétaires d’équipes évoluant dans d’autres grands circuits nord-américains, comme Geoff Molson, s’y associent.

• À lire aussi: Il y aura deux matchs à Montréal: Geoff Molson et France Margaret Bélanger se joignent au groupe de propriétaires du Tempo de... Toronto, dans la WNBA

Le propriétaire du Canadien n’est pas le seul. Mark Davis, qui possède les Raiders de Las Vegas, dans la NFL, est aussi l’un des proprios des Aces, l’équipe de la WNBA qui joue dans la ville du vice.

Des athlètes d’autres sports se lient également à cette ligue qui fêtera ses 30 ans, l’an prochain. À Toronto, c’est l’ancienne gloire du tennis Serena Williams. À Vegas, c’est le légendaire quart-arrière Tom Brady.

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Voici quelques faits à savoir sur ce circuit:

Elles ne sont pas millionnaires sur le terrain

Les joueuses de la WNBA sont loin d’avoir des contrats semblables à ceux de leurs homologues de la NBA. Le joueur le mieux payé du circuit de basketball professionnel américain cette saison est Stephen Curry, des Warriors de Golden State, qui touche 59,6 M$.

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Dans la WNBA, c’est Jackie Young. La garde des Aces de Las Vegas empoche 252 450$ pour la présente campagne, selon le site spécialisé Spotrac.

Quant à Caitlin Clark, la vedette du Fever de l’Indiana et sans doute le nom le plus connu de la ligue, elle touche 78 000$, selon les clauses de son contrat de recrue.

Getty Images via AFP
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Mais la meneuse s’en met beaucoup plus dans les poches en commandites. Son contrat avec Nike lui rapporterait notamment 28 M$ en huit ans.

Des cotes d’écoute en hausse aux États-Unis

Selon le site officiel de la ligue, ce sont 54 millions de téléspectateurs uniques qui ont regardé les matchs du circuit durant la saison 2024, un sommet dans son histoire.

Aux États-Unis, les rencontres de la WNBA sont notamment présentées sur ABC, CBS et ESPN. L’auditoire moyen a été de 1,19 million de téléspectateurs, l’an dernier. La saison se déroule de mai à octobre.

Getty Images via AFP
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Et dans les amphithéâtres aussi, les foules sont en hausse. L’an dernier, ce sont en moyenne 9807 amateurs qui ont assisté aux rencontres, soit 48% de plus que la saison précédente. D’ailleurs, selon un récent article du New York Times, 57% des adeptes de la WNBA sont des hommes.

Le Tempo de Toronto, lui, jouera au Coca-Cola Coliseum, doté d’environ 8000 places. C’est également le domicile des Marlies, dans la Ligue américaine, et des Sceptres, dans la LPHF.

Des commanditaires forts connus et une bataille pour l’égalité

La ligue a connu une forte hausse sur le plan des commandites depuis 2022, avec une hausse de 52%, pour des revenus de 76 millions $ l’an dernier, a rapporté le site AdWeek.

Plusieurs marques réputées sont associées au circuit féminin, comme la maison de paris BetMGM, le site de réservations Booking.com, la compagnie de vêtements de sport New Balance ou Sephora, spécialisée dans les cosmétiques.

Getty Images via AFP
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Les joueuses revendiquent maintenant leur part du gâteau. C’est un des points les plus importants – et les plus litigieux – des négociations entourant le renouvellement de leur convention collective qui vient à échéance le 31 octobre.

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