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L'article provient de Le Journal de Montréal
Opinions

QS, solidaire des islamistes mais pas du Québec

Amira Elghawaby
Amira Elghawaby PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI (MATTHEW USHERWOOD)
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Photo portrait de Frédéric Bastien

Frédéric Bastien

2023-02-04T16:30:00Z
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Mardi dernier, l’Assemblée nationale a condamné les propos de la commissaire contre «l’islamophobie», Amira Elghawaby, nommée récemment par Justin Trudeau. Notre nation aurait parlé d’une seule voix dans ce dossier n’eût été de QS qui s’est abstenu.

Vomir le Québec

Rappelons ici quelques faits d’armes d’Elghawaby. En 2021 elle a déclaré qu’il y avait un lien entre la loi 21 et l’attentat antimusulman de London en Ontario qui a fait quatre morts. La même année, un professeur de l’Université de Toronto a publié un texte dans le Globe and Mail qui rappelait que les Canadiens français constituent la plus grosse minorité victime de xénophobie au Canada. Ce constat est factuel. Pensons notamment à la déportation des Acadiens, au rapport Durham ou à la pendaison de Louis Riel. Or, Elghawaby a écrit sur Twitter que ce rappel des malheurs de notre peuple la faisait «vomir». Il faut avoir le coeur rempli de haine pour cracher ainsi sur les souffrances d’autrui!

Dénoncer cette femme allait de soi mais QS, qui dit combattre l’intolérance, n’a rien fait. Est-ce surprenant quand on sait que ce parti flirte avec les islamistes?

Prenons par exemple Haroun Bouazzi. Dans l’affaire Elghawaby, au lieu de défendre sa patrie d’adoption, ce député solidaire a accusé le gouvernement du Québec de faire diversion en critiquant une femme voilée!

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Haroun Bouazzi
Haroun Bouazzi PHOTO D'ARCHIVES, AGENCE QMI (MATTHEW USHERWOOD)

En 2016, Bouazzi a aussi participé avec Elghawaby à un atelier visant à prévenir «l’islamophobie» dans les médias. Cela s’inscrivait dans une croisade qu’il menait avec elle contre toute critique de l’islam. Celle-ci travaillait alors pour le Conseil national des musulmans du Canada (CNMC), un lobby islamiste.

Cette organisation a déjà fait campagne pour l’implantation de la charia en droit familial. Dans ses publications, elle explique qu’une femme ne doit pas se sentir offensée quand un musulman refuse de lui serrer la main. Le CNMC pense également que les Musulmans doivent pouvoir exempter leurs enfants des cours de musique à l’école. Notons aussi qu’en 2016 l’organisme a décerné un prix à Bouazzi pour honorer son travail.

L’année suivante, le CNMC a fait campagne contre la loi 62 du défunt gouvernement Couillard. Celle-ci obligeait les citoyens qui reçoivent un service public ou les fonctionnaires qui le fournissent à se découvrir le visage. Eve Torres, une candidate voilée de QS en 2018, était alors porte-parole du CNMC.

Tout ce que cette loi faisait pourtant était d’interdire en certaines circonstances le niqab, répandu en Arabie saoudite, ou la burka, obligatoire en Afghanistan. Pour Bouazzi, l’adoption de la loi 62 constituait un triste jour pour la démocratie québécoise. Elle faisait reculer nos droits!

DPJ musulmane

Que dire par ailleurs du fait qu’en 2017 Gabriel Nadeau-Dubois a participé à un dîner organisé par des islamistes? L’événement visait à promouvoir la mise sur pied d’une DPJ musulmane!

Rappelons également qu’en 2021 la Muslim Association of Canada avait accusé le Québec d’«islamophobie» avec la loi 21. Entre autres choses, cette organisation est ouvertement antisémite. Comme dans le cas d’Elghawaby, nos élus avaient condamné ce groupe d’islamistes... sauf QS.

C’est ça Québec soi-disant solidaire. Au lieu d’être solidaire de leur nation, ils sont solidaires des islamistes!

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