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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Pyongyang a envoyé 5000 soldats en Russie depuis septembre selon Séoul

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AFP

2025-11-04T14:49:47Z
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Environ 5000 soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie depuis septembre pour participer à la «reconstruction d'infrastructures», a déclaré mardi un député de Séoul après un breffage des services de renseignement.

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«Des signes continus d'entraînement et de sélection de personnel en vue de déploiements de troupes supplémentaires ont été repérés», a-t-il ajouté.

L'agence de renseignement a également indiqué qu'environ 10 000 soldats nord-coréens seraient actuellement déployés près de la frontière russo-ukrainienne, selon le député.

La Corée du Nord a activement participé à l'effort de guerre de la Russie en lui fournissant des milliers de soldats pour repousser, entre fin 2024 et le printemps 2025, les troupes ukrainiennes qui avaient pris pied dans une petite partie de la région frontalière russe de Koursk.

Quelque 600 militaires nord-coréens ont été tués et des milliers d'autres blessés dans ces combats, selon les services de renseignement sud-coréens.

Selon des experts, la Corée du Nord reçoit une importante aide financière, des technologies militaires ainsi qu'une aide en matière d'alimentation et d'énergie de la part de Moscou. Du pain béni pour contourner les sanctions internationales imposées en raison de ses programmes nucléaires et de missiles.

Mardi Séoul a annoncé que la Corée du Nord avait tiré plusieurs roquettes d'artillerie une heure avant la visite du ministre américain de la Défense Pete Hegseth à la frontière intercoréenne lundi.

Mais selon Lee Seong-kweun, les services de renseignement sud-coréens estiment que Kim Jong Un est ouvert au dialogue avec les États-Unis et «cherchera à établir un contact lorsque les conditions seront réunies».

«De nombreux indices laissent penser» que Pyongyang «se prépare en coulisses à d'éventuelles discussions avec les États-Unis», a ajouté Lee Seong-kweun.

La visite de Pete Hegseth fait suite à une série de signes d'ouverture du président américain Donald Trump à l'intention du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qu'il a rencontré à trois reprises au cours de son premier mandat.

Mais des analystes récemment interrogés par l'AFP avaient estimé que Kim Jong Un, renforcé par ses relations avec Moscou et Pékin, avait peu d'intérêt à rencontrer Donald Trump.

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