Punaises de lit dans un HLM à Chicoutimi: l’OMH appelle à la collaboration des locataires
Alex Martin
À Chicoutimi, un locataire d’un HLM affirme vivre avec des punaises de lit depuis plus d’un an. Deux autres résidents de l’immeuble de la rue Le Doré disent également être touchés, mais ont refusé d’accorder des entrevues devant la caméra.
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Alain Tremblay raconte avoir constaté la présence des insectes après l’achat d’un divan usagé.
«Ça fait un an certain que je vis ce problème... Quand je suis dans mon lit, je prends ma lampe et je les vois se promener... y’en a plus d’une dizaine», affirme-t-il.

Il explique qu’elles sortent surtout la nuit et qu’il passe l’aspirateur chaque jour. Mais que malgré ses efforts, les punaises se sont maintenant propagées dans l’immeuble.
L’OMH assure que la situation est sous contrôle
L’Office municipal d’habitation (OMH) de Saguenay affirme que la situation est prise en charge.
«On travaille avec l’exterminateur et notre préventionniste... Ce qui est important, c’est la collaboration des locataires. Les punaises, ça se traite bien... mais il faut agir rapidement», explique Adam Boivin, directeur général adjoint.
Il précise que les punaises de lit ne sont pas liées à l’insalubrité.

«On peut dire que c’est la maladie du voyageur. Ça va se transmettre par des voyages, de la visite, des meubles usagés... Il faut vérifier», souligne M. Boivin.
Selon lui, la collaboration du locataire identifié comme source de la contamination n’a pas toujours été au rendez-vous au début.
Dans ce genre de situation, l’OMH peut se tourner vers le tribunal administratif du logement (TAL) pour reprendre le contrôle du logement.
Un travail conjoint avec l’exterminateur
L’entreprise Bio Pro a été mandatée pour traiter les logements.
«Exterminer les punaises, ça peut être facile... ou très difficile. Ça dépend si c’est un accident récent ou un problème installé depuis longtemps», explique l’exterminateur Réjean Blackburn.
Les produits utilisés sont de type commercial et biologique, ce qui permet aux résidents de réintégrer rapidement leur logement.

«L’ennemi numéro un des punaises, c’est l’aspirateur. Après un traitement, on demande aux gens de passer régulièrement... pour enlever les œufs», ajoute-t-il.
Un suivi est effectué dix jours après le traitement, avec l’installation de pièges à phéromones.
«On voit souvent les marques sur la peau... des petites taches de sang sur les tissus... ce sont des signes qui ne trompent pas. Et avec une bonne collaboration, ça se règle vite», assure l’exterminateur.