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L'article provient de TVA Nouvelles

Publisac: la mairesse a contacté Postes Canada

Photo d'Archives Agence QMI
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Félix Lacerte-Gauthier | Agence QMI

2022-09-07T15:10:05Z
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La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a demandé à Postes Canada de ne pas aller de l’avant dans son entente avec Publisac. 

Mercredi matin, notre Bureau d’enquête a révélé que l’entreprise a pris une entente avec Postes Canada afin de contourner la réglementation mise en place par la Ville de Montréal. Un projet pilote serait mis en place dès le 10 octobre prochain dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce. Le géant de l’impression et de l’emballage entend donner à Postes Canada le mandat de livrer ses dépliants publicitaires, dès cet automne. 

Une situation vivement dénoncée par la mairesse Plante. «On veut s’assurer que les compagnies, qu’elles soient privés ou société d’État, respectent le souhait des Montréalais. Ma demande est très claire: je souhaite que Postes Canada respecte la volonté des Montréalais et n’aille pas de l’avant avec cette entente», a-telle soutenu, mercredi matin, au cours d’une réunion de son comité exécutif.

En avril dernier, la Ville a adopté une réglementation de «opt-in», qui entrera en vigueur en mai prochain, à travers laquelle seules les adresses qui en feront la demande continueront de recevoir le Publisac.

Lors d’une consultation publique en 2019, 82 % des Montréalais s’étaient montrés favorables à une telle mesure.

Présentement, environ 800 000 Publisacs sont distribués chaque semaine à Montréal, soit plus de 40 millions par année. Au centre de tri de Lachine, ils occupent une proportion de 10 % de toutes les matières qui sont traités.

«C’était important pour moi de m’adresser à Postes Canada. C’est un service essentiel pour l’ensemble des Canadiens, mais c’est aussi pour rappeler à cette société d’État l’importance de faire des efforts majeurs dans tous les domaines quand il est question de diminuer le gaspillage», a également expliqué Mme Plante.

En juin dernier, TC Transcontinental, l’entreprise derrière le Publisac, a lancé une poursuite contre la Ville de Montréal afin de faire invalider la réglementation.

En 2019, la Ville de Mirabel avait également adopté un règlement semblable, contre lequel TC Transcontinental a également entrepris un recours judiciaire. Toutefois, la Cour supérieure a tranché en faveur de la Ville au mois d’avril dernier.

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