Publication virale: lisez l’émouvante lettre de Kim Lévesque Lizotte à sa fille à la suite de la victoire de Donald Trump
Sarah-Émilie Nault
Publiée sur Facebook, l’émouvante lettre que Kim Lévesque Lizotte a adressée à sa fille à la suite de la victoire de Donald Trump est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.
Dans son long texte, écrit il y a cinq heures, et qui a déjà reçu plus de 1500 mentions J’aime, Kim Lévesque Lizotte parle à sa fille Margot en lui demandant de garder espoir.
«Je te dirai que l’histoire a vu pire et s’en est remise, pour s’y replonger maintes et maintes fois, mais trouvant une façon de continuer.
«Je te dirai que la terre continue de tourner et même qu’on est chanceuses, de vivre où l’on vit.
«Je te dirai que tu auras peut-être la chance de vivre dans un monde plus doux pour tes 20 ans. L’histoire oscille entre paix et guerres, tensions et répits, histoires d’horreurs et trêves. Espérons des revirements heureux et des retours du pendule vers une tolérance et une humanité qui se reconquissent.
«Je te dirai qu’il reste du beau au travers des horreurs. Je te dirai qu’il reste de l’amour à travers cette violence.»
«Je te dirai que j’ai plus peur pour toi que pour moi. Je te dirai que je ferai de nos vies un refuge où la vita est bella. Je te dirai qu’on vivra d’espoir de jours meilleurs, au creux de notre amour et de nos valeurs, toujours la main tendue vers l’autre», écrit la scénariste.
Elle demande à sa fillette de continuer à sourire, de se boucher les oreilles quelques années, «pour mieux entendre la bonté intérieure qui t’habite et dont l’avenir aura besoin», et de continuer à rêver.
«Et que tout ce qui nous reste. C’est de s’aimer», ajoute-t-elle.
Plusieurs abonnés et personnalités du Québec ont commenté ou repartagé cette touchante lettre, dont l'écrivaine India Desjardins, la comédienne Catherine Renaud (Indéfendable) et la chanteuse Stéphanie Bédard, qui a écrit:
«Oh que tu exprimes mieux que moi ce que je ressens. Merci Kim. J’aimerais que ce mauvais rêve passe et qu’on se réveille enfin... j’me sens impuissante de voir ce mur dans lequel on se dirige collectivement. On n’a pas tous la même logique, j’imagine... mais en même temps, j’essaie de me dire qu’y aura peut-être du beau qui en émergera?»