PSPP veut amener le débat sur l’identité de genre à l’Assemblée nationale


Marc-André Gagnon
Le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, suggère de faire le débat sur l’identité de genre et les changements de sexe au parlement, pour éviter que «la gauche radicale» impose son idéologie.
«Moi, je vois beaucoup d’idéologie en provenance de la gauche radicale qui est imposée, puis c’est là que j’ai un enjeu, lorsqu’on impose des concepts, des manières de faire des nouveaux programmes dans le système d’éducation sans aucun débat démocratique préalable», s’est inquiété le chef du Parti Québécois.
«Pour moi, ce genre de questions là: les toilettes, les pronoms, les nouvelles théories d’écriture inclusive, doivent être débattues ici, à l’Assemblée nationale », a expliqué M. St-Pierre Plamondon, lorsque questionné à ce sujet en point de presse.
- Écoutez l'entrevue avec Patrick Moreau, professeur de littérature à Montréal, collaborateur de la revue Argument et essayiste, via QUB radio :
Selon lui, la tenue d’une commission parlementaire permettrait de «faire le point» en faisant entendre les différents points de vue.
«Il s’agit ici d’un choix démocratique vis-à-vis notre système d’éducation et nos enfants», considère le chef péquiste.
GND pointe Poilievre et le PQ du doigt
Pointant du doigt les chef du Parti conservateur du Canada du Parti québécois, le chef parlementaire de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, s’en fait davantage avec les politiciens qui «alimentent» les craintes, selon lui.
«Les enfants trans ont huit fois plus de chances de se suicider que les autres enfants. Ça, ce n'est pas l'idéologie de la gauche radicale, c'est un fait. Je pense que les politiciens devraient laisser ces enfants-là tranquilles», a-t-il insisté.
- Écoutez la rencontre politique avec Yasmine Abdelfadel et Marc-André Leclerc via QUB radio :
Disant comprendre que «des gens se posent des questions» sur ces enjeux nouveaux, M. Nadeau-Dubois entend malgré tout étudier la possibilité de tenir une commission parlementaire.
«Je ne dis pas que c'est la pire idée au monde, [...] mais moi, je m'inquiète de voir Pierre Poilievre monter en épingle ces jeunes-là, les pointer du doigt parce que c'est des jeunes qui ont besoin d'aide», a-t-il continué.