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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Élection partielle dans Marie-Victorin: Paul St-Pierre Plamondon ne sera pas candidat, mais Pierre Nantel n’écarte pas de se présenter

Photo d'archives, Stevens Leblanc
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Photo portrait de Marc-André Gagnon

Marc-André Gagnon

2021-11-18T15:32:00Z
2021-11-18T22:40:43Z
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L’analyste politique et ex-député fédéral Pierre Nantel n’écarte pas la possibilité de porter les couleurs du Parti Québécois lors de l’élection partielle dans Marie-Victorin, où Paul St-Pierre Plamondon a finalement renoncé à se présenter.

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Contacté par notre Bureau parlementaire, M. Nantel, qui commente régulièrement l’actualité à La Joute et à QUB radio, n’a pas nié la rumeur le concernant. «Malheureusement, je ne peux pas répondre à cette question pour l’instant», s’est limité à dire M. Nantel. 

«On ne confirmera pas les rumeurs pour l’instant», nous a-t-on également indiqué dans l’entourage du chef péquiste, sans confirmer quoi que ce soit.

Pierre Nantel a été député fédéral dans Longueuil de 2011 à 2019, sous la bannière du Nouveau Parti démocratique. Il a été défait aux élections de 2019, après avoir rejoint le Parti vert du Canada, quelques semaines avant le déclenchement de la campagne électorale. 

Paul St-Pierre Plamondon a fait savoir un peu plus tôt qu’il ne sera pas sur les rangs lors de l’élection complémentaire à venir dans la circonscription de Marie-Victorin, laissée vacante depuis l’élection de Catherine Fournier à la mairie de Longueuil. 

M. St-Pierre Plamondon en a d’abord fait l’annonce dans une lettre transmise à l’exécutif péquiste local, jeudi matin. 

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«Nous avons trouvé une candidature, non seulement à dimension locale [...], mais également présente sur la scène nationale», souligne le chef péquiste. 

«Nos chances sont bonnes» dit PSPP

«Nos chances sont bonnes et c’est un comté où on retrouve beaucoup d’indépendantistes», a plus tard commenté M. St-Pierre Plamondon, lors d’une mêlée de presse à Saguenay. 

Il attendra donc les prochaines élections générales, prévues à l’automne 2022, pour essayer d’obtenir un siège à l’Assemblée nationale. 

«On a hâte également de dévoiler le comté dans lequel je vais me présenter. Ça aussi, c’est une décision qui est prise» a laissé planer le chef péquiste. 

En 2018, le Parti Québécois, qui était alors représenté par Catherine Fournier, avait remporté la victoire dans Marie-Victorin avec seulement 705 votes de plus que sa plus proche rivale de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Québec solidaire (QS) avait récolté 22% des voix. Mme Fournier siégeait comme indépendante depuis mars 2019. 

Photo d'archives Agence QMI, Thierry Laforce
Photo d'archives Agence QMI, Thierry Laforce

Date inconnue

Dans sa missive, M. St-Pierre Plamondon reproche à François Legault de «faire de la politique avec la date de l’élection partielle», qui demeure inconnue. 

Légalement, le gouvernement dispose de six mois pour déclencher une élection complémentaire lorsqu’une circonscription devient vacante. 

Samedi dernier, le premier ministre a annoncé que l’élection partielle aura lieu après les Fêtes, sans être plus précis. Il en a profité pour confirmer que la CAQ aura une candidate sur la ligne de départ. Selon nos informations, il serait étonnant que l’élection soit déclenchée dès janvier. 

Seule la cheffe libérale Dominique Anglade se disait prête à laisser la voie libre à M. St-Pierre Plamondon, comme le veut la tradition lorsqu’un chef extraparlementaire pose sa candidature lors d’une élection partielle. 

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QS croit avoir de bonnes chances

Mais alors que tous les projecteurs étaient braqués sur M. St-Pierre Plamondon à la suite de la victoire de Mme Fournier aux élections municipales, Québec solidaire n’a pas tardé à faire savoir qu’ils seront de la course dans Marie-Victorin. 

Leur chef parlementaire, Gabriel Nadeau-Dubois, estime que son parti a de bonnes chances de l’emporter dans Marie-Victorin, même s’il évite de faire monter les attentes. 

«Notre ancien candidat, Carl Lévesque, vient tout juste d’être élu dans l’équipe de la nouvelle mairesse Catherine Fournier. Je vois ça comme un signe que les solidaires sont capables de faire des gains dans ce coin du Québec», a-t-il confié à notre Bureau parlementaire. 

Un peu à l’image de la victoire caquiste dans Louis-Hébert en 2017, la bataille dans Marie-Victorin pourrait donner une idée des forces en présence pour les élections générales de l’an prochain.  

«C'est certain qu'une victoire, ce serait un bon signal, mais je pense qu’un bon score aussi. On n’est pas naïfs sur le fait que ça va être une bataille difficile. On voit les mêmes sondages que tout le monde, on est conscients que ce n’est pas gagné d'avance», a indiqué M. Nadeau-Dubois.   

– Avec Patrick Bellerose, Bureau parlementaire

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