PSPP résiste à Éric Duhaime et garde encore son élan avec la victoire dans Arthabaska

Les péquistes croyaient avoir plus chaud. La victoire est éclatante, même si la suite d’une marche victorieuse vers 2026 est loin d’être acquise.

Malgré tous ses efforts, le chef du Parti conservateur a échoué à faire son entrée au Parlement.

C’est une autre défaite après sa tentative ratée de 2022 dans Chauveau, mais les Québécois aiment les politiciens tenaces.

Parlez-en à Manon Massé, qui a surmonté quatre échecs électoraux avant d’entrer à l’Assemblée nationale en 2014.

Le PQ misant sur un candidat vedette enraciné dans la circonscription, Éric Duhaime a donné une bonne lutte, mais sans plus. Il devra se poser des questions sur sa recette.

Moins «d’anti-Duhaime», mais...

Ce n’est pas la fin pour les conservateurs.

Après une campagne plus professionnelle, dénuée des égarements de la lutte contre les mesures sanitaires pandémiques, leur discours sur le prix de l’essence et le coût de la vie en général a gagné des cœurs.

Duhaime lui-même est devenu moins polarisant pour bien des clientèles, à l’exception peut-être des personnes âgées, faisaient remarquer ses adversaires à micro fermé hier.

Tout de même, au bout du compte, le PQ maintient son élan et la raclée est terrible, à la fois pour le gouvernement Legault et les libéraux qui doivent se demander où est «l’effet Pablo»?

Renfort au PQ

À court terme, PSPP profitera de l’ajout d’un nouveau député, rompu à la joute politique par son passé de journaliste parlementaire.

Alex Boissonneault constitue une belle prise, malgré ses quelques séances de patinage sur l’échéancier référendaire, notamment.

PSPP devra toutefois affronter le même vent de face auquel ont été confrontés les autres chefs péquistes avant lui.

Pourquoi un référendum dans un premier mandat et, par surcroît, dans un contexte d’instabilité économique trumpienne?

Il devra être convaincant.

Pour l’instant, il peut se féliciter d’avoir résisté à une remontée du PCQ et à la renaissance annoncée du PLQ.

L’année politique sera fascinante.