PSPP frustré de ne pas siéger en 2022: «tu souhaiteras Joyeux Noël sur Facebook»

Après avoir réussi un véritable tour de force dans le dossier de l’abolition du serment au roi à l’Assemblée nationale, Paul St-Pierre Plamondon critique les autres partis puisqu’il ne sera pas en mesure de siéger avant Noël, une attitude qui déçoit les membres du panel d’analyste à «La Joute». 

«Je suis vraiment tanné Paul. Je ne suis plus capable! Vous [les élus péquistes] avez pris une décision, vous ne prêtez pas serment et vous avez gagné. Vous allez être là seulement en 2023, oui c’est plate, mais c’est comme ça. C’est ça la politique, si tu n’aimes pas la partisanerie, reste chez vous! (...) Tu souhaiteras Joyeux Noël à tout le monde sur Facebook»

Le chef péquiste a avancé, jeudi, en conférence de presse que les autres partis avaient fait exprès d’étirer le processus pour empêcher les élus de son parti de siéger en 2022. 

«Ils se sont entendus pour qu’on ne siège pas avant Noël, c’est aussi simple que ça. C’est de la partisanerie et de la mesquinerie, il n'y a aucune raison qui justifie ça», mentionne Paul St-Pierre Plamondon.

Les trois analystes politiques sont unanimes sur la dernière sortie du chef du PQ, il aurait dû se contenter de sa belle victoire dans l’avancement de l’abolition du serment du roi. 

«Je crois qu’il aurait dû savourer son moment au lieu de cracher dans la soupe», mentionne Stéphane Leclerc.

«Au début, il avait des possibilités qu’il ne siège jamais ou qu’il attende des mois avant que le gouvernement dépose le projet. Finalement, le gouvernement dépose le projet, le PLQ renonce à des audiences et malgré tout ça, il est déçu parce qu’il ne fera pas ses vœux de Noël. "Come on!"», dit Emmanuelle Latraverse.